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Revue de presse

Pr Tahar Rayane :« 10 000 patients sont en attente d’une greffe »

Le soir d'Algérie | Algérie | 22/04/2021

Le professeur est longuement revenu sur la pratique de greffe d’organes plombée par de nombreux facteurs, en plus du Covid-19. Par ailleurs, il a déploré le manque en spécialistes qui se fait sentir un peu plus chaque année. Il qualifie la tenue de fichiers nationaux des greffés, des donneurs, et des receveurs d’organes d’« impératif », espérant que la spécialité de greffe d’organes soit supervisée et contrôlée par l’État. Entre autres statistiques données par le professeur : 10 000 patients qui sont en attente de greffe rénale, dont un tiers ont des donneurs. 300 greffes de foie effectuées en 2018, seulement 20 en 2019 et 50 en 2021. 225 centres de dialyses privés existent à travers le territoire national.

Ahmed Kessi - (Le Soir) - La transplantation d’organes a connu un net recul durant de longues années pour diverses raisons « Ces facteurs ont une influence négative sur cette pratique et donc le nombre de greffes est très réduit, tenant compte de la demande », a estimé le professeur Tahar Rayane sur les ondes de la Radio nationale.

10 000 patients sont en attente d’un greffon qu’ils n’arrivent pas à avoir depuis des années. Cette année, il y a « une reprise mais timide, car la pandémie du Covid-19 ne nous permet pas de pratiquer l’opération de greffe d’une façon régulière », expliquant le « risque de faire des victimes chez les patients à faible immunité », et faisant part dans la foulée du décès de 100 greffés du Covid-19. Sans oublier les patients dialysés, en attente de greffe, contaminés et qui sont décédés.

Plusieurs autres facteurs, autres que Covid-19, ont impacté l’activité, selon le professeur Rayane, qui cite entre autres : l’instabilité des équipes chirurgicales et médicales. À titre d’exemple, Batna où l’on pratiquait plus de 100 greffes par an a vu le chirurgien néphrologue partir à l’étranger, et la greffe a fortement diminué.

Le transfert des spécialistes d’un service à un autre suite à des concours de chefferie empêche le déroulement des interventions de greffe dans les nouveaux services où ils sont affectés. « C’est purement administratif et bureaucratique », estime-t-il, tout en insistant sur la nécessité de « lever ces contraintes au plus vite ». D’ailleurs, les mêmes problèmes entravent la greffe du foie qui s’est carrément arrêtée.

« Il faut réfléchir à lever toutes ses contraintes de concours, de transferts, en intégrant certains paramètres qui favoriserait la continuité de la greffe », insiste le Pr Rayane, qui affirme à l’occasion que le projet de création de services spécialisés en greffe est « dévié » de ce qu’il devait faire et que, maintenant, même l’équipe urologique de l’Institut du rein de Blida ne fait plus de greffe rénale. « On lui a interdit de le faire et de laisser d’autres le faire à sa place », précisera-t-il.

Interrogé sur l’avenir du Conseil scientifique, remis en cause, du fait qu’il ne s’est pas réuni depuis deux ans, alors que statutairement il doit se réunir trois fois par an, le Pr Rayane a avoué qu’« effectivement, il existe des dysfonctionnements qui n’ont pas permis au conseil scientifique de l’Agence nationale de greffe du rein de se réunir ». Il a « un pouvoir consultatif mais prépondérant, puisque de par sa composante de 25 experts, il peut conseiller le directeur général et surtout réfléchir à des solutions quand des problèmes se posent », comme le cas de cette pandémie.

Ahmed Kessi

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