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El Moudjahid | Algérie | 14/03/2006
La nouvelle technique ne nécessite aucun médicament. Elle permet aux malades de sortir plus vite de l’hôpital, et utilise un appareil déjà commercialisé. "C’est vraiment excitant", a déclaré le Dr Clyde Yancy, cardiologue au UT-Southwestern Medical Center de Dallas, et porte-parole de l’Association américaine du coeur. Le Dr Clyde Yancy n’a pas participé à l’étude.
L’insuffisance cardiaque apparaît lorsque le coeur est trop faible pour assurer sa fonction de pompe capable d’acheminer le sang dans les poumons. Avec les diurétiques qui éliminent le fluide en excès, le coeur est soulagé dans son effort car il a moins de volume à pomper. Cependant, ils mettent du temps à agir et perdent souvent de leur efficacité avec le temps.
Il y a quelques années, les médecins avaient essayé de filtrer le sang pour retirer l’eau et le sel en excès, au travers d’un tube introduit dans une veine de gros calibre, mais cette technique difficile à mettre en pratique et quelque peu douloureuse n’a jamais pris.
Le nouvel appareil de la société CHF Solutions de Minneapolis, permet d’obtenir les mêmes résultats de façon plus simple, bien que l’introduction d’un cathéter dans une veine du bras, de la jambe ou du cou soit aussi nécessaire.
Une étude financée par "CHF solutions" a testé cette technique auprès de 200 personnes réparties dans 28 hôpitaux américains. La moitié des patients recevaient des diurétiques, les autres bénéficiant du filtrage pendant huit heures.
Deux jours plus tard, ceux qui avaient été filtrés avaient perdu significativement plus de poids et plus de liquide que ceux sous diurétiques : cinq kilos contre seulement trois, a rapporté la première auteur de l’étude, le Dr Maria Rosa Costanzo, qui en présentait les résultats dimanche à Atlanta à l’occasion d’une conférence du collège américain de cardiologie.
Au cours des trois mois qui ont suivi, les patients dont le sang avait été filtré ont passé beaucoup moins de temps à l’hôpital (123 jours contre 330) et ont présenté deux fois moins de risques d’être hospitalisés aux urgences.
Une réserve toutefois : les patients du groupe filtré ne se sentaient pas mieux que les autres. L’appareil de filtrage coûte 8.390 euros à l’hôpital, et chaque traitement revient à 671 euros. Une centaine d’hôpitaux utilisent déjà cet appareil mais des études complémentaires sont nécessaires.
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