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El Moudjahid | Algérie | 14/04/2007
"La blennorragie a désormais rejoint la liste des germes pour
lesquels les options thérapeutiques se raréfient dangereusement",
souligne le Dr Henry Masur, président de la Société américaine
des maladies infectieuses. "Pour ne rien arranger, nous observons également
un déclin dans la mise au point de nouveaux antibiotiques pour traiter
ces infections."
Les CDC ont formulé la nouvelle recommandation après avoir découvert
que près de 7% des cas de blennorragie chez les hommes hétérosexuels,
dans une étude portant sur 26 villes américaines l’an dernier,
impliquaient des souches résistantes. Alors que l’on n’en
recensait que 0,6% en 2001.
"Nous n’avons plus qu’une seule classe d’antibiotiques
hautement efficaces", note le Dr John Douglas, directeur du département
prévention des MST aux CDC. D’autres experts évoquent une
situation périlleuse.
C’est la première fois que les céphalosporines sont recommandés
pour traiter la blennorragie dans l’ensemble de la population américaine.
Les CDC avaient déjà préconisé leur utilisation
pour traiter des blennorragies résistantes en Californie et à
Hawaï en 2002. Deux ans plus tard, les autorités sanitaires américaines
avaient émis la même recommandation pour soigner cette infection
bactérienne chez les hommes homosexuels.
La nouvelle classe d’antibiotiques comprend le médicament générique
ceftriaxone, également connu sous la marque Rocephin, qui doit être
injecté et "marche très bien", selon le Dr Douglas.
Selon les CDC, plus de 700.000 personnes contractent la blennorragie chaque
année aux Etats-Unis. Les taux d’infection les plus élevés
se retrouvent chez les adolescents sexuellement actifs, les jeunes adultes et
les Noirs. De nombreux porteurs de la bactérie pathogène ne présentent
aucun symptôme et peuvent la transmettre sans le savoir à des partenaires.
La blennorragie augmente les risques d’attraper le virus du SIDA. Chez
la femme, elle peut causer une maladie inflammatoire pelvienne et peut provoquer
chez l’homme l’épididymite, une affection des testicules
qui peut conduire à la stérilité si elle n’est pas
traitée, selon les CDC.
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