L’objectif visé par cette manifestation scientifique qui prendra fin aujourd’hui, est de permettre un échange permanent d’informations et d’expériences entre ces pays et de renforcer la coopération, en particulier dans le domaine de la transfusion sanguine. Dans son allocution d’ouverture, le ministre de la Santé a mis en exergue ce genre de rencontres entre les pays maghrébins qui renforcent les liens entre les pays de la région et qui représentent une des pierres angulaires de construction du Grand Maghreb arabe. Pour ce qui est de l’activité transfusionnelle, le ministre a souligné que le niveau de cette dernière est presque le même au niveau des pays de la région, notamment en ce qui concerne la collecte du sang. « La majorité des dons provient de donneurs familiaux et à peine le quart est réalisé en collecte mobile ».

Concernant la séparation du sang, le ministre a fait remarquer que « le taux de séparation du sang est de 90% pour les pays du maghreb. En Algérie ce taux de séparation est passé de 50 à 80%. Mais la fraction du sang est loin d’être réalisée au niveau des pays du Maghreb. Il y a lieu de mettre en place un programme de collecte de plasma destiné au fractionnement ». Les travaux se sont poursuivis par la présentation de plusieurs conférences liées à l’activité transfusionnelle au Maghreb, la stratégie pour soutenir les efforts de la promotion du don de sang et les qualifications biologiques du don de sang.

Les intervenants ont notamment insisté sur le système qualité qui doit recouvrir l’ensemble des activités depuis le choix des donneurs à l’utilisation optimale de chaque produit, le dépistage sur tous les dons, la nécessité de procéder à l’opération fractionnement du sang.

Elément clé de la thérapeutique actuelle, la transfusion sanguine repose sur la bonne organisation des services sanguins avec des systèmes qualité appliqués pour toutes les activités. C’est une condition préalable qui seule permet l’utilisation sûre et efficace du sang et des produits sanguins. Les conférenciers ont insisté sur la nécessité d’adopter une stratégie permettant d’obtenir des produits sanguins sûrs, efficaces, de qualité et en quantités suffisantes. Cette stratégie de sécurité et de qualité est nécessaire pour assurer les besoins et les exigences.

La séance d’aujourd’hui sera consacrée aux procédés d’inactivation virale des produits plasmatiques et à l’assurance qualité.