Selon le représentant des pharmaciens, «le débat sera ouvert pour déballer toutes les contraintes qui commencent sérieusement à menacer la profession». Le problème majeur qu'endurent les pharmaciens est l'ouverture qualifée «d'anarchique» des officines, depuis l'application de la dernière ordonnance du ministère de la Santé relative à l'ouverture des officines dans les zones enclavées et les nouvelles cités.

«Cette ordonnance a été mal interprétée», explique le représentant du conseil de l'ordre des pharmaciens, «du fait que l'ouverture des pharmacies s'est faite sans respect de la réglementation qui détermine la distance limite entre une officine et une autre». Le représentant des pharmaciens précise sur ce point, que «l'installation des nouvelles officines a été enregistrée dans des zones déjà saturées au lieu des zones enclavées ou les nouvelles cités». Un phénomène qui ouvre grande la porte à la concurrence déloyale, estiment les pharmaciens. L'autre problème qui tient une part importante dans les préoccupations de la corporation est la loi 18/04 qui, souligne le représentant du syndicat, «a créé la polémique, car la loi ne fait aucune différence entre le stupéfiant et le psychotrope. Or, la commercialisation de ces deux produits ne répond pas à la même réglementation. Mais en appliquant cette loi, le pharmacien risque de sévères sanctions pour la vente de psychtropes ou de stupéfiants».

Tous ces points seront soulevés lors de cette réunion qui doit se clôturer par des recommandations et des propositions des participants. Les autres thèmes qui figurent également à l'ordre du jour ont trait à «la rhinite allergique», «le pharmacien au coeur du diabète», «l'arthrose» et «le rôle du pharmacien dans la délivrance du complément alimentaire».

B. Mokhtaria