Sa mission médicale entre dans le cadre, selon Dr Khellil, directeur du contrôle médical à la CNAS, d’un vaste programme de prise en charge des cardiopathies congénitales. « Cette visite sert avant tout, selon le directeur du contrôle médical, Dr Khellil, à assurer le transfert de technologie nécessaire afin que la prise en charge des malades puisse se faire in situ dans les meilleures conditions possibles. En agissant de la sorte, la CNAS se fixe un nouvel objectif en invitant le Pr Du Plessis, de l’université de Pretoria. » « Une opération, ajoute-t-il, lancée et concrétisée par les orientations du ministre du Travail et de la Sécurité sociale et le directeur général de la CNAS. » Le Dr Khellil précise que ce programme a aussi pour objectif de réduire les soins à l’étranger.

« Cette clinique (Bou Ismaïl, ndlr) qui se propose de se placer à la pointe de la technologie en matière de chirurgie cardiovasculaire, notamment en direction des petits poids, devrait profiter de cette mission exceptionnelle, en permettant à ce professeur de superviser des opérations sur place, mais aussi d’évaluer les équipes médicales multidisciplinaires, ainsi que le plateau technique de cette structure, afin de conclure une convention de prise en charge et de formation ciblée en faveur des équipes existantes et prendre en charge la formation des équipes à venir », a-t-il indiqué. Le Pr Du Plessis, estime notre interlocuteur, est l’une des personnes idoines pouvant permettre à la clinique de Bou Ismaïl de « se mettre aux normes de ce qui se fait de mieux dans le monde ».

Le Pr Du Plessis, professeur en chirurgie cardiovasculaire, thoracique et de chirurgie réparatrice et reconstructive, jouit d’un imposant parcours. Il est directeur du département de chirurgie cardiothoracique à l’université de Pretoria, dont dépendent tous les services de chirurgie cardiovasculaire et thoracique d’Afrique du Sud. C’est lui qui a dirigé l’équipe multidisciplinaire qui a permis la mise au point du processus de préservation du cœur d’un donneur pour une longue période en attendant sa greffe sur un malade. Il a également dirigé l’équipe pluridisciplinaire qui a mis au point l’antiviral contre le sida.

Djamila Kourta