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Revue de presse

4 millions d’arthrosiques en Algérie : Une maladie à prendre au sérieux

El Watan | Algérie | 14/03/2006

Certes, la prothèse est onéreuse mais le malade arthrosique algérien, souvent âgé, ne mérite-t-il pas une prise en charge par la sécurité sociale pour une qualité et une indépendance dans sa vie », a lancé le professeur Braham Chaouch dans la grande salle du palais des arts et de la culture Mohamed Boudiaf, lors de la 52e journée de formation continue sur l’arthrose du genou qui a attiré plusieurs dizaines de praticiens de Annaba, de Constantine et d’Alger.

Elle a été organisée jeudi dernier par l’Association des médecins privés de Annaba (AMPA). C’est dire la soif des rhumatologues et traumatologues algériens de confronter leur expérience et leurs interrogations à celles de toutes les équipes de médecins privés et hospitaliers universitaires aux prises avec cette maladie. Au plan des traitements ou de la « Conduite à tenir face à l’arthrose du genou » thème de la journée et de la mise en place de prothèses, l’Algérie, avec ses 4 millions d’arthrosiques comme révélé par le professeur Aïcha Ladjouz Rezig au CHU de Ben Aknoun à Alger, est tout à fait au bas du tableau des pays maghrébins. L’ampleur de cette maladie générée par la lésion irréversible du cartilage a été amplement débattue par les participants. De la gonarthrose aux lésions de l’arthrose, des avancées thérapeutiques en rhumatologie aux ostéotomies et à la prothèse totale du genou avec leur cortège d’analyses cliniques, points de vue, visco-supplémentation, indications chirurgicales et recommandations de prise en charge, les interventions des professeurs Braham Chaouch, Ladjouz Rezig, Lankar, Kaddem, Lakhal Ayat, Maza, Zemmouri et Larkam ont été riches en enseignements. Difficile de croire que les révélations faites par les uns et les autres sur les méfaits de l’arthrose et de la gonarthrose sont de circonstance quand on connaît les constats scientifiques auxquels sont arrivés ces spécialistes. Ils ne se sont pas contentés d’énoncer des recommandations sur « la conduite à tenir » dans le domaine du traitement médical ou chirurgical. La fermeté des propos dans les différentes approches médicales est une alerte sur cette maladie qu’est l’arthrose transformée lors de cette journée en une affaire de santé publique de première importance.

En réalité, les propos des rhumatologues et traumatologues participants à cette journée incarnent aujourd’hui des certitudes en matière de compétences médicales et de contradictions relevées dans la prise en charge de cette maladie par les pouvoirs publics. Les communications présentées, notamment les avancées thérapeutiques en rhumatologie, la visco-supplémentation dans la gonarthrose du docteur Kaddem ont balayé les hésitations d’un milieu rhumatologue refermé sur lui-même. Cependant, tous se sont accordés à dire que l’Algérie accuse un retard considérable en matière de prévention de l’arthrose qui touche particulièrement les femmes. D’autant que le traitement médical à base d’anti-inflammatoires et d’antalgiques a montré ses limites avec des complications gastriques, rénales et cardiovasculaires. Alors que dans les pays voisins, la mise en place d’une prothèse inerte composée d’éléments métalliques séparés par un élément en plastique se généralise progressivement malgré sa cherté ; en Algérie, l’on en est toujours au stade des reculades. L’écart de notre pays à l’échelle régionale et mondiale est important en la matière. Alors que 300 000 de ces prothèses sont annuellement placées aux USA et 50 000 en France, une centaine à peine ont pu être réalisées chez nous.

A. Djabali

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