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Revue de presse

Rupture de stock de médicaments pour enfants cancéreux : Course pour acheminer les médicaments manquants

El Watan | Algérie | 17/02/2021

Le laboratoire américain Mylan, fournisseur de la PCH, a été mis en demeure, par le ministère de l’Industrie pharmaceutique, pour l’approvisionnement du méthotrexate dans les plus brefs délais. Des démarches sont entreprises pour acquérir les médicaments manquants auprès d’autres laboratoires.

Suite aux cris de détresse lancés par les soignants du service d’oncologie pédiatrique du CHU Mustapha Pacha et du Centre Pierre et Marie Curie (CPM) à propos de la rupture du stock des médicaments, principalement le méthotrexate pour la prise en charge des enfants cancéreux atteints de leucémies, de tumeurs cérébrales et osseuses, à travers un article publié dimanche par El Watan, une réunion d’urgence regroupant les représentants de la PCH et de son fournisseur, le laboratoire américain Mylan, convoquée par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, le Dr Lotfi Benbahmed, a eu lieu lundi au siège du ministère.

Après avoir pris connaissance de part et d’autre des détails liés directement à cette pénurie nationale de ce médicament depuis plusieurs mois, des décisions ont été vite prises et des démarches ont été entreprises pour trouver les moyens d’acheminer ce médicament dans les plus brefs délais, selon une source proche du dossier.

« Une fois tous les renseignements pris, il s’est avéré que ce même laboratoire, qui aurait eu, selon lui, des problèmes d’approvisionnement de la matière première auprès des fournisseurs chinois à cause de la pandémie de Covid-19, a par contre livré d’autres pays et pas la PCH, qui a pourtant signé un bon de commande il y a une année, soit au début du mois de mars 2020. Le fournisseur est désormais sommé de trouver une solution pour fournir rapidement ce produit », signale notre source.

Ainsi, une mise en demeure a été signifiée au fournisseur, qui n’a pas honoré ses engagements auprès de la PCH, pour livrer des quantités du médicament dans les 24 heures et des contacts ont été pris à travers le groupe Saidal avec son partenaire sud-coréen CKD OTTO Pharma, dont une joint-venture pour la fabrication de six médicaments anticancéreux a été signée, en décembre 2020, pour introduire le produit le méthotrexate prochainement, en attendant d’engager un projet de fabrication de ce produit localement, ajoute notre source.

Et de signaler que l’importation auprès de ce laboratoire et la mise sur le marché de ce produit non enregistré bénéficieront d’une autorisation temporaire de mise sur le marché (ATU) délivrée pour les produits non enregistrés, en attendant son enregistrement et sa fabrication. Les cris de détresse des soignants et des parents de patients ont finalement trouvé écho auprès des responsables, qui ont décidé d’agir face à la défaillance d’un laboratoire et sa négligence qui ont mis en jeu le pronostic vital des enfants.

D’ailleurs, les médecins n’ont pas caché leurs inquiétudes quant aux taux élevés de récidives des maladies, d’où le recours aux cures supplémentaires. «A défaut des produits tels que le méthotrexate et trois autres drogues majeures dans le traitement des leucémies et des tumeurs osseuses, nous étions dans l’obligation de changer les protocoles, mais qui ne sont pas sans conséquences sur l’évolution de la maladie. Si ce n’est pas le développement des métastases, ce sont les amputations des membres, voire fatalement la mort des patients », regrettent les Prs Fatiha Gachi et Houda Boudiaf, respectivement chef de service au CPMC et au service d’oncologie pédiatrique au CHU Mustapha Pacha, qui accueillent le plus grand nombre de malades des différentes wilayas du pays. Elles ne cessent d’alerter les responsables et tentent tant bien que mal de dénicher par tous les moyens quelques ampoules par-ci par-là pour sauver leurs patients.

DJAMILA KOURTA

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