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Revue de presse

Industrie pharmaceutique : Sauvegarder le groupe Saidal

El Watan | Algérie | 17/04/2007

C’est à Ali Aoun, ingénieur en chimie industrielle ayant, de surcroît, une longue expérience dans la gestion des entreprises du secteur, que le fonds de participation Chimie Pharmacie avait fait appel en 1995, pour tenter d’éviter la faillite à l’entreprise publique de médicaments Saidal, qui se trouvait alors dans un état de déstructuration alarmant. C’est à Ali Aoun, ingénieur en chimie industrielle ayant, de surcroît, une longue expérience dans la gestion des entreprises du secteur, que le fonds de participation Chimie Pharmacie avait fait appel en 1995, pour tenter d’éviter la faillite à l’entreprise publique de médicaments Saidal, qui se trouvait alors dans un état de déstructuration alarmant.

Au regard des résultats consignés dans les 12 bilans comptables et rapports de gestion mesurant les étapes parcourues depuis cette date, il est indéniable que Saidal a réalisé sous la conduite de Ali Aoun un long chemin, au bout duquel l’entreprise a enregistré une prodigieuse expansion portée par la concrétisation d’importants investissements productifs, divers partenariats avec les plus prestigieux noms de l’industrie pharmaceutique mondiale et la mise sur le marché, y compris international, d’une très large gamme de médicaments. Une expansion, il est bon de le rappeler, qui ne s’est pas toujours faite sans problèmes, tant la dynamique de production nationale impulsée par Saidal au secteur juteux du médicament semble déranger de gros intérêts, notamment ceux des barons réalisant des gains prodigieux dans l’importation de médicaments.

On se souvient des difficultés rencontrées par l’entreprise lorsqu’elle avait, par exemple, voulu se lancer à la fin des années 90 dans la production d’insuline ou le challenge engagé en 2002 par Ali Aoun pour faire admettre un tarif de référence visant à mettre les médicaments génériques à la portée des petites bourses. Mais l’engagement sans faille des dirigeants de Saidal à doter l’Algérie d’une solide industrie pharmaceutique s’avèrera payant, quand bien même le parcours fut souvent semé d’embûches. L’usine d’insuline finira par être édifiée à Constantine et la gamme des médicaments génériques élargie à quelque 230 produits, faisant économiser au pays environ 300 millions de dollars d’importation par an.

Barrières et parcours

La mise à niveau du markéting a même permis de placer certains produits dans quelques marchés étrangers (Italie, pays d’Afrique et du Golfe). Saidal, érigée depuis 2002 en groupe industriel, s’est par ailleurs distingué par la mise en œuvre effective de nombreux partenariats industriels avec des firmes aussi prestigieuses que Pfizer, Sanofi-Aventis, Générique-Lab, Dar Edawa, etc., produisant des médicaments de diverses spécialités traitant les maladies chroniques, à l’instar du diabète et de l’hypertension artérielle, affectant de plus en plus d’Algériens. En prévision d’une pandémie de grippe aviaire, Saidal produit par ailleurs et ce, depuis plus d’un an, le traitement (Saiflu) sans toutefois parvenir à écouler la production, la priorité étant aujourd’hui encore accordée à l’importation. Saidal se retrouve ainsi avec d’importants stocks de Saiflu invendus mais ce problème touche aussi l’insuline.

Autant de barrières dressées de façon récurrente sur le parcours de Saidal qui donne crédit aux récents propos de la présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoun, évoquant, à l’issue du procès d’El Khalifa Bank, la volonté de certains lobbies de casser, à travers la condamnation du PDG de Saidal, la dynamique que ce dernier avait réussi à impulser à l’industrie nationale du médicament. Il est enfin utile de rappeler que l’entreprise Saidal, sur laquelle personne n’osait parier au milieu des années 90, est aujourd’hui un groupe industriel performant employant environ 4500 travailleurs, parmi lesquels figurent plus d’un millier d’universitaires. Son chiffre d’affaires en constante progression lui permet de dégager chaque année 450 millions de dinars de bénéfices en moyenne. La régularité des bons résultats lui avait ouvert en 1998 les portes de la Bourse d’Alger qu’elle est aujourd’hui la seule à occuper avec l’EG El Aurassi. Avec environ 370 millions de dinars d’impôts versés au fisc, Saidal compte parmi les plus gros contribuables du pays. Pour toutes ces raisons, Saidal est une entreprise qu’il faut absolument sauvegarder.

Nordine Grim

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