Cela a permis, dit-il, de broyer des calculs de près de deux mm que ces derniers traînaient depuis longtemps, ajoutant que cet acte médical s’est déroulé dans les meilleures conditions et que les patients sont en parfait état de santé. Selon le même spécialiste, ces calculs se trouvent généralement dans les reins et les voies urinaires et sont dus à plusieurs facteurs. On soulignera que cet appareil est le premier du genre à être introduit dans la wilaya, après la Capitale qui n’en dispose que dans certains CHU. De marque Wolf, il a coûté 3,6 milliards de centimes, financés sur le budget de l’Etat, après son inscription au titre de l’exercice 2006.

« C’est un matériel de dernière génération qui nous permet de traiter efficacement le malade sans recourir à l’intervention, car les calculs sont broyés au moyen d’ondes du lithotripteur », souligne encore notre interlocuteur ainsi qu’un cadre gestionnaire de l’établissement. Le service qui est géré par deux spécialistes, assistés d’un personnel paramédical qualifié, fait l’objet actuellement des dernières retouches avant son ouverture officielle. Cela ne saurait tarder au vu des préparatifs en cours et des moyens mobilisés par la direction de l’hôpital pour sa mise en service le plus tôt possible.

Il accueillera non seulement les malades de la wilaya, mais aussi ceux des régions limitrophes, telles Tissemsilt, Aïn Defla et Relizane. L’appareil vient s’ajouter à un autre équipement de taille, acquis dernièrement par la même structure, à savoir le scanner, dont le montant s’élève à 3,8 milliards de centimes. Il est évident que ces acquisitions visent à rendre indépendant cet hôpital vis-à-vis des autres établissements des grandes villes et à lui permettre d’assurer une meilleure prise en charge des malades.

A. Y.