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El Moudjahid | Algérie | 07/02/2021
L'Algérie pourra être autonome d'ici 2022 en termes de production d'insuline de dernière génération, grâce à deux partenariats avec des multinationales, dont un implique le groupe public Saidal, a indiqué, dimanche à Alger, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed.
Intervenant sur les ondes de la Chaîne III, de la radio algérienne, le ministre a fait savoir que deux partenariats étaient en cours de négociation entre des entreprises algériennes, dont Saidal, et des multinationales, permettant à l'Algérie de devenir autonome en termes de production d'insuline de dernière génération à l'horizon 2022.
Selon M. Benbahmed, au-delà de cette autonomie de production à cette échéance, l'Algérie pourra exporter l'insuline et réaliser une économie de 400 millions de dollars sur sa facture d'importation.
« On deviendrait ainsi la seule plateforme avec deux unités de production d'insuline de dernière génération en full process en Afrique », a-t-il prévu, ajoutant que Saidal pourra également produire un médicament prescrit pour les insuffisances thyroïdiennes « le Levothyrox », dont une partie de la production sera destinée à l'Europe. Par ailleurs, le ministre a évoqué le partenariat en cours de finalisation entre l'Algérie et la Russie, dans le cadre de la production du vaccin contre le coronavirus « Spoutnik-V ». « L'intérêt du partenariat avec nos homologues russes, c'est d'aller vers la bio-technologie dans la production de ce vaccin. Nos homologues ont mis à notre disposition les données techniques, notre comité scientifique identifie les processus à mettre en place pour entamer la production », a-t-il indiqué. Pour M. Benbahmed, ce projet ne signifie pas uniquement une maîtrise temporaire de la production, « mais il s'agit d'assimiler une nouvelle technologie permettant d'aller vers la production d'autres produits à forte valeur ajoutée, pour assurer notre souveraineté sanitaire ».
Le ministre a également mis en avant l'orientation du gouvernement soutenant la recherche pour lui permettre d'être au service de l'industrie et du développement du pays. « À travers nos partenariats et nos élites, nous pouvons intégrer ces technologies et aller vers une industrie pharmaceutique à forte valeur ajoutée », a-t-il affirmé.
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