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El Moudjahid | Algérie | 10/02/2021
Sept spécialités médicales poursuivent leurs activités, en dépit de la situation sanitaire marquée par la propagation du nouveau Coronavirus (Covid-19), vu leur importance pour la santé du citoyen, ont affirmé à l'APS, des cadres et des praticiens relevant du secteur.
Ces spécialités dont les activités n'ont jamais été suspendues sont, selon les praticiens interrogés, la gynécologie obstétrique, la chirurgie pédiatrique, la chirurgie générale et les services d'oncologie, des urgences médicales et l'hémodialyse dans les secteurs privé et public. Le ministère de la Santé avait ordonné la suspension de toutes les activités à l'apparition des premiers cas de la Covid-19 et durant son pic, avant leur reprise saccadée, en fonction du nombre des cas de contamination, à l'exception de la gynécologie, de la chirurgie pédiatrique, de la chirurgie générale, de l'oncologie et des urgences médicales, qui ont maintenu leur activités, vu leur caractère urgent.
Le chef de service gynécologie obstétrique à l'établissement universitaire Nafissa-Hamoud (ex- Parnet), Pr. Mokrane Madjtoh, a indiqué que cette discipline «ne peut être suspendue en aucun cas», ajoutant que son service a élaboré un programme « flexible » depuis l'apparition des premiers cas Covid-19, notamment en ce qui concerne les interventions chirurgicales urgentes. Il a rappelé, à ce propos, que 150 opérations d'accouchement ont été effectuées en faveur de mères atteintes de Covid-19, outre l'hospitalisation de 200 autres depuis mars 2020.
Selon le Pr Abdelatif Bensenouci, médecin spécialiste en pédiatrie, les activités de cette spécialité «ne se sont jamais interrompues dans le secteur public, pour la simple raison que les enfants ont été légèrement touchés par le nouveau Coronavirus», arguant qu'un enfant est touché par la pandémie contre 100 adultes.
En dépit de l'atteinte de plusieurs médecins-pédiatres au Covid-19, l'activité «n'a pas été complètement suspendue, contrairement au secteur privé qui a fermé ses portes dès l'apparition de la pandémie, en sus des spécialités pour adultes», a souligné le spécialiste, également membre du Comité national des vaccins.
Il a exprimé, dans ce sens, sa «satisfaction de la baisse du nombre de cas de bronchite chez les enfants, passés de près de 300 cas quotidiens enregistrés habituellement en période de froid par service, à une moyenne de 55 à 85 cas au quotidien en cette période de pandémie».
Le spécialiste a expliqué, en outre, cette situation par «l'application de mesures préventives contre le nouveau coronavirus et la grippe saisonnière». Le chef de service néphrologie au CHU Lamine-Debaghine (ex-Maillot) a affirmé que les services d'hémodialyse «ne peuvent pas suspendre leur activité quelle que soit la situation, car il y va de la vie des patients devant subir 3 séances hebdomadaires d'une durée de 4 heures».
Le Pr. Ali Benziane a indiqué que le service n'a pas uniquement pris en charge les insuffisants rénaux à son niveau, mais aussi près de 50 autres atteints de cette maladie après avoir contracté le coronavirus qui a eu des incidences sur les vaisseaux sanguins, dont la néphropathie.
Concernant l'oncologie, le chargé de l'information au CPMC d'Alger, Noureddine Azouz, a précisé que «l'établissement a continué sans répit à prodiguer ses services aux citoyens», en dépit des contaminations au COVID-19 et de certains décès enregistrés en son sein.
Le même intervenant a souligné que le report de toute séance de traitement du cancer entraînera des complications dangereuses jusqu'à même interrompre toute la chaîne thérapeutique.
Le service chirurgie générale et les urgences médicales ont poursuivi leurs activités habituelles malgré les pressions dont souffrent parfois les hôpitaux en raison de la hausse des cas de contamination au COVID-19. À propos des malades chroniques classés dans la case des urgences médicales, les médecins utilisaient les réseaux sociaux pour leur suivi et leur orientation vers les établissements publics de santé de proximité.
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