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El Watan | Algérie | 15/04/2007
Cet acte qui s’effectuait uniquement au niveau du CHU Mustapha d’Alger s’étend maintenant à de nombreuses unités du territoire national : Blida, Béni Messous, El Harrach, Annaba et très bientôt Sétif. Concernant une collaboration étroite entre le conseil scientifique, la DG du CHU et la DSP de Sétif, le paquet est mis pour la réalisation de ce projet. La formation du personnel est le premier pas, le Pr Zeroug a déjà effectué deux stages en France au niveau du service du Pr Bébéar (pionnier en la matière) ; d’autres stages d’apprentissage s’effectuent actuellement sous la direction du Pr Djennaoui, médecin-chef du service ORL du CHU Mustapha et pionnier de l’implantation cochléaire en Algérie.
S’effectuent aussi en collaboration avec Alger, la formation et le perfectionnement du personnel spécialisé : psychologues, orthophonistes et ingénieurs audiométristes, qui seront chargés du suivi post-opératoire du patient implanté pour le réglage de l’appareil et surtout l’apprentissage du langage. L’infrastructure et le matériel nécessaire à l’intervention sont disponibles au niveau du bloc central du CHU de Sétif. Donc, selon le Pr Zeroug, ne restent que les mises au point de dernière minute et la première opération sera réalisée vers la fin du mois de mai. L’équipe chirurgicale locale bénéficiera de l’assistance du Pr Djennaoui et aussi de celle d’une équipe étrangère, ainsi que de l’aide de la société algérienne d’ORL. Tout est mis en œuvre pour la réussite de ce programme ambitieux, qui permettra de réaliser une quinzaine d’implants au moins d’ici le mois de décembre 2007.
Les critères scientifiques de sélection permettront de choisir les patients à implanter, un bilan médical audiométrique et psychologique fera savoir s’il y a indication pour l’intervention (imagerie, potentiels auditifs évoqués… ), les services de la DAS seront mis à contribution pour la mise en place d’un réseau de recrutement des patients susceptibles de bénéficier de l’implant cochléaire qui n’oublions pas de le signaler, coûte cher (jusqu’à 3 000 000 DA ), et surtout la prise en charge post-opératoire qui est une étape aussi importante que l’acte chirurgical qu’elle complète.
Nabil Lalmi
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