La campagne de vaccination contre la Covid-19 en Algérie commencera dès la réception des premières doses de vaccin, selon le porte-parole de la commission scientifique du suivi de la pandémie. A l’instar des autres wilayas du pays, la wilaya de Blida s’apprête à cette opération de vaccination d’envergure. Le Jeune Indépendant a rencontré le directeur de la santé de la wilaya de Blida.

Le Jeune Indépendant : Pour l’opération de vaccination, une préparation s’impose. Où en est-on dans la wilaya de Blida ?

El-Djemai : La wilaya de Blida vient de terminer tous les préparatifs pour le lancement de la campagne de vaccination contre le coronavirus dès réception du vaccin. Tous les moyens humains et matériels sont mobilisés pour cette circonstance. C’est pourquoi l’opération sera chapeautée par le wali en personne.

Pouvez-vous nous donner plus de détails ?

Toutes les chambres froides au niveau des centres de santé ont été aménagées. Ainsi, 18 chambres et 4 réfrigérateurs ont été réglés pour assurer une température allant de 0° à -80°. 35 chambres froides ont également été recensées, dont 27 garantissent une température de -20° et 4 autres une température inférieure à -40°. Nous avons aussi 20 camions frigorifiques prêt à l’emploi dans l’immédiat. On peut dire que nous sommes prêts à 100% pour cette opération.

Qu’en est-il du personnel ?

Nous avons réquisitionné 93 équipes médicales. Chacune d’elle est composée d’un médecin, d’un infirmier et d’un agent administratif. Pour les zones lointaines, on a mis à disposition, à cet effet, 2 cliniques mobiles.

Avez-vous sollicité l’aide des industriels de la région pour cette opération ?

Effectivement, nous avons lancé un appel à tous les industriels du froid, et l’écho a été très favorable et très fort. La plupart d’entre eux ont mis à notre disposition des camions frigorifiques sophistiqués pour mettre à la température voulue le vaccin, une fois celui-ci arrivé.

Comment a été fait le choix du personnel médical ? Est-ce qu’une formation s’impose ?

Cela fait déjà deux semaines que nous avons commencé la formation. D’abord à travers des vidéos-conférences entre le ministère de la Santé et deux de nos médecins épidémiologistes, ensuite, c’est à leur tour de former toutes les équipes pour cette opération

Un dernier mot

Bien que la vaccination ne soit pas obligatoire, je conseille à mes frères et sœurs citoyens de se faire vacciner afin de mettre fin à ce virus.

T. Bouhamidi