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Revue de presse

La leishmaniose gagne du terrain à Djelfa

El Watan | Algérie | 15/03/2006

Les collectivités locales sur le pied de guerre

Tous les secteurs se sont investis sur le terrain en mettant à contribution les moyens de lutte nécessaires pour mettre un coup d’arrêt à ce fléau galopant et assurer une prise en charge efficiente des cas atteints.

Le bilan au 31 décembre 2005 fait ressortir 47 cas à Guedid, 80 à Aïn Ouessara, 22 à Guernini, 402 à Messaâd, 3 à Aïn El Bel, 32 à Moudjbara, 3 à Taâdmaït, 2 à Zaccar, 41 à Had S’hary, 35 à Aïn F’ka, 20 à Bouira, 500 à Sidi Ladjel, 42 à Khémis, 43 à F’doul, au total 1272 cas touchés à travers 13 communes sur 36 ! Notons que cette maladie à déclaration obligatoire n’est pas recensée comme un problème de santé publique. C’est plutôt à la municipalité, tenue en amont, de veiller scrupuleusement à l’observation d’un protocole d’hygiène et de prévention adéquats, qu’il échoit d’éradiquer les foyers déclarés. Car il faut savoir que cette affection parasitaire, due à un protozoaire du nom de leishmania, est causée par la piqûre d’un insecte appelé phlébotome, qui prend naissance dans les eaux stagnantes, pluviales ou résiduaires. Elle se manifeste sous deux formes : la cutanéo-muqueuse désignée communément par le « clou de Biskra » et la viscérale profonde qui s’attaque aux viscères, comme son nom l’indique. L’effort d’éradication doit s’orienter aussi vers l’abattage des chiens errants, car ils constituent un réservoir de choix pour ce parasite, ceci n’est malheureusement pas encore entamé ! Le traitement passe par la lutte contre l’infection en recourant soit à la cryothérapie soit à l’administration au sujet par voie générale de stibiés pentavalents, un type d’antibiotique très fort, mais seulement quand le stade de la maladie est primaire, soit enfin à la chirurgie lorsque le stade de la maladie est avancé. Cette affection, si elle ne tue pas, laisse cependant des séquelles irréversibles. Selon qu’elle soit sèche et croûteuse ou ulcérée, la lésion cutanéo-muqueuse est souvent responsable de mutilations disgracieuses, particulièrement chez la femme au niveau du visage ! Quant à la forme viscérale, qui est sévère lorsqu’elle évolue sérieusement vers la surinfection, elle entraîne une hémorragie, voire la mort !

Abdelkader Zighem

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