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El Moudjahid | Algérie | 05/01/2021
Le chef du service d'épidémiologie et de médecine préventive au CHU de Blida souligne que la responsabilité du coronavirus dans l'apparition de certaines maladies telles les complications cardiaques ou le diabète chez les patients guéris, demeure au stade des études qui n'ont pas encore été vérifiées.
Certaines révèlent que les cas qui développent des symptômes aigus du Covid-19 risquent des complications plus graves après leur guérison, en particulier le diabète et les maladies cardiaques. Cependant, la vérification de ces études nécessite plus de temps, donc elles ne peuvent pas être prises en considération ».
Il affirme qu'un suivi médical des cas affectés par des lésions pulmonaires dues au Coronavirus est nécessaire, affirmant qu’un spécialiste des maladies pulmonaires doit suivre le cas pendant au moins une année. « Des complications peuvent survenir, d'autant plus que certaines personnes développent de la fièvre.
La relation des complications avec l'infection Covid-19 ne peut être confirmée car les résultats définitifs ne seront pas connus avant la fin de la crise sanitaire actuelle ».
Le médecin soutient par ailleurs que la situation épidémiologique en Algérie connaît une courbe descendante et demeure sous-contrôle.
« A ce jour, les autorités concernées gèrent la crise sanitaire avec une maîtrise totale, en effectuant des analyses de crise, qu'il s'agisse d'un test nasal, d'une analyse sanguine ou d'une radiographie Scanner, ainsi qu'en prenant en charge les nouvelles blessures, notamment celles qui nécessitent une hospitalisation ou en les orientant vers les soins intensifs ou la réanimation, en attendant une pause épidémiologique».
Selon lui, il s’agit du seul moyen pour réduire le nombre d’infections, sans omettre le respect des mesures préventives recommandées par les spécialistes et les mesures de confinement partiel prises par les autorités et qui ont contribué à la limitation de la propagation de la pandémie.
Concernant le vaccin, le Pr Bouamra reconnaît l'existence d'une concurrence rude entre trois laboratoires internationaux avec des vaccins d'une efficacité annoncée de 95%. «La course entre ces laboratoires pour prendre de l'avance dans la commercialisation du vaccin en a fait une affaire commerciale.
La sécurité du vaccin signifie qu'il ne provoque pas de complications chez le patient après avoir été administré.
Le prix importe peu devant l'efficacité du vaccin et les complications qu'il peut provoquer, d'autant plus que les laboratoires veulent contrôler le marché mondial pour vendre leur vaccin ». Il estime que le vaccin sera disponible par étapes en raison de la forte demande mondiale. « Il n'est donc pas possible pour l'Algérie d'acquérir la totalité de la commande».
Par conséquent, même une fois disponible, tout le monde doit continuer à respecter les mesures préventives car la disponibilité du produit ne signifie pas un retour à la vie normale à 100%, du moins pas avant le mois de juin prochain.
Salima Ettouahria
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