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Revue de presse

Le Dr Lyes Merabet, président du SNPSP : « Le vaccin Spoutnik V répond à toutes les conditions »

El Moudjahid | Algérie | 03/01/2021

L’Algérie vient de trancher sur le choix du vaccin anti-Covid-19, il s’agit du vaccin russe Spoutnik V, dont le choix a été pris sur la base de plusieurs critères, selon le président du Syndicat National des Praticiens de la Santé Publique (SNPSP). Le Docteur Lyes Merabet explique que le plus important était de trouver des solutions dans cette situation de crise sanitaire en assurant que l’idéal est de recourir à un vaccin qui a prouvé son efficacité.

« Spoutnik V a été homologué par les autorités sanitaires russes en août dernier et la dernière étape expérimentale qui a concerné plus de 43.000 personnes a été engagée entre mai et juin avec des résultats très probants, plus de 91% de taux d’efficacité.

Quant aux réactions post-vaccinales immédiates ou à court terme, il semble qu’il n’y a pas eu de situations graves signalées ». Le praticien précise que beaucoup de pays ont déjà passé commande de ce vaccin fabriqué par une puissance mondiale assez développée. « Dans des situations de pandémie mondiale, l’urgence met la pression sur les démarches au niveau sanitaire pour trouver le vaccin le plus efficace qui n’engendre pas d’effets secondaires graves. Lorsqu’on a la possibilité de choisir, d’autres éléments doivent être pris en considération tel le rapport qualité-sécurité du produit, en plus d’autres paramètres à prendre en compte ».

Le président du SNPSP souligne l’existence de cinq vaccins anti-Covid-19 officiellement mis sur le marché et que l’on a commencé déjà à utiliser. «Ce qui différencie ces vaccins, c’est qu’il y a ceux qui sont conçus de manière conventionnelle, déjà utilisés et connus, comme le vaccin russe Spoutnik V, Astra-Zeneca, y compris le vaccin chinois alors que les vaccins de Pfizer et de Moderna relèvent de l’innovation en matière technologique et de recherche médicale dans le domaine de la vaccination».

Il notera que c’est la première fois qu’on va utiliser à grande échelle les vaccins à base d’ARN messagers en utilisant le patrimoine génétique du virus au lieu d’utiliser le virus vivant atténué ou mort traité, comme pour les vaccins conventionnels. « C’est une nouvelle technologie qui n’a jamais été utilisée à grande échelle chez la population mis à part au niveau expérimental pour le vaccin contre Ebola. A mon avis, un vaccin conventionnel est mieux adapté et plus intéressant que d’autres vaccins. On va essayer ou tester de manière large sur la population mondiale alors que nous n’avons pas assez de recul ».

Le deuxième paramètre évoqué par le Dr. Merabet, et pris en considération dans le choix du vaccin russe, a trait aux conditions de conservation du vaccin. « Lorsqu’on parle de vaccin conventionnel, nous avons les moyens, nous sommes organisés et outillés en matière de vaccination. L’Algérie a un programme élargi de vaccination qui a commencé à se mettre en place depuis les années 1970. Nous avons assez d’expérience et nous disposons de la logistique nécessaire », indique-t-il. Il ajoute que le vaccin russe répond à nos conditions de stockage, de distribution et d’utilisation car il peut être conservé de plus 2° à 8°, contrairement aux vaccins de Pfizer et Moderna qui nécessitent des températures très basses de - 20° à -70°.

L’autre élément en faveur de ce choix est sa disponibilité sur le marché. « Nous avons cette chance d’avoir des relations avec la Russie qui s’est engagée à mettre à la disposition de l’Algérie de grandes quantités », se félicite-t-il, faisant état de l’engagement des autorités russes politiques et sanitaires et se référant aux déclarations des ministres de la Santé et de l’Industrie pharmaceutique, de lancer la production du vaccin en Algérie en collaboration avec des Algériens. « Cela permettra de gagner en termes de transfert de technologie en matière de fabrication de vaccin. Je pense que c’est un faisceau assez consistant et dense en matière d’arguments qui a fait balancer le choix pour le vaccin russe ».

Nécessité d’un plan de communication et de sensibilisation

La campagne de vaccination qui devrait commencer ce mois nécessite la mise en place d’un plan de communication et de sensibilisation. «Toute campagne de vaccination de cette envergure nécessite la sensibilisation de la population et une communication orientée qui cible l’intérêt de la vaccination pour lever les craintes et les appréhensions, cette campagne doit être entamée le plus vite possible pour une meilleure sensibilisation en vue d’atténuer les craintes et ramener le niveau de compréhension au niveau requis afin de bénéficier de l’adhésion des populations qui doit accepter et accompagnée cette opération pour la réussir».

Le Dr Merabet souligne également la nécessité d’engager des discussions avec les professionnels de santé est ceux qui les représentent, à savoir les ordres médicaux, les syndicats, les associations professionnelles. « La campagne de vaccination va se dérouler sur plusieurs mois. Beaucoup de pays ont mis en place un calendrier jusqu’à la fin 2021 et même début 2022 », signale-t-il, affirmant que la vaccination concerne, dans une première étape, les personnes âgées, les malades atteints de pathologies chroniques, les personnels de santé qui sont les plus exposés aux virus pour maintenir des effectifs en état de pouvoir faire face à cette situation sanitaire, les services de sécurité, la protection civile et l’armée figurent parmi les candidats à vacciner en priorité.

« La campagne de la vaccination, c’est le début de la solution. Nous sommes obligés de maintenir les mesures barrière au niveau individuel et rester attentifs à l’évolution de l’épidémie à travers des enquêtes de terrain, le dépistage et le maintien des protocoles sanitaires édictés pour chaque secteur d’activité », souligne-t-il.

Kamélia Hadjib

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