Le docteur Amina Abdelouahab, sénologue au Centre Pierre et Marie Curie (Alger), souligne que pour gérer la pandémie de la Covid-19, l’Algérie a mobilisé d’importants moyens en vue de sensibiliser les citoyens et de leur prodiguer des soins.

« Des citoyens ont néanmoins négligé les mesures barrières suite à l’amélioration de la situation », dit-elle à El Moudjahid. Le médecin explique que le pays a combattu la pandémie par tous les moyens et continuera à le faire jusqu’à ce qu’elle disparaisse et que la vie re

Le Dr Abdelouahab rapporte qu’en 2020, la situation sanitaire a connu beaucoup de rebondissements et rappelle que pour l’heure, le virus circule toujours. « On n’a pas encore fini avec le coronavirus, bien au contraire. On doit le combattre chaque jour, les citoyens sont tous impliqués et doivent continuer à faire preuve de patience en respectant les mesures de protection.

L’année passée a été très difficile », soutient-elle non sans saluer tous ceux qui se sont mobilisées pour lutter contre le virus. La sénologue souligne que devant cette situation, les citoyens et le personnel soignant devront rester positifs et estime que la crise sanitaire qui a secoué l’Algérie, à l’instar du reste du monde, va permettre de revoir tout le système de santé dans l’objectif de l’améliorer pour faire face à d’autres situations sanitaires délicates. « La pandémie de la Covid-19 permettra également à revoir notre façon de vivre et de relativiser et de ne pas s’attacher à ce qui n’est pas important, la vie est fragile, ce qui nous pousse de nous battre contre cette pandémie pour sauver des vies humaines », affirme-t-elle.

En matière de lutte contre la propagation du coronavirus, l’Algérie a déployé des moyens humains et a mis à disposition des équipements sanitaires en sus de la multiplication des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens pour le respect des mesures barrières. Freiner la propagation du virus est le principal objectif du gouvernement qui a pu maitriser la situation sanitaire comparativement aux autres pays qui ne seront pas à l’abri d’une troisième vague. La sénologue a rendu hommage au professeur Ahmed Bendib, ancien chef de service de sénologie au CPMC, décédé en juillet dernier suite à un cancer. « Il a énormément contribué à l’évolution de la sérologie en Algérie », assure-t-elle.

Mohamed Mendaci