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El Watan | Algérie | 13/01/2021
A l’échelle nationale, la diminution du nombre de nouveaux cas s’est accentuée progressivement avec des taux d’accroissement de -8,35%, -15,3% et de -31,9%, respectivement entre la semaine du 11 au 17 décembre (3354 nouveaux cas) et la semaine du 18 au 24 du même mois (3074 cas), entre cette dernière et la semaine du 25 au 31 décembre (2603 cas) et entre la dernière semaine de décembre et la première semaine de janvier, ou` l’on a enregistré moins de 2000 nouveaux cas (1772).
Alors que de nombreux pays européens, et dans une moindre mesure maghrébins enregistrent un regain de l’épidémie de Covid-19 pour ce début de mois de janvier, l’Algérie observe un ralentissement des notifications depuis le début du mois de décembre, aussi bien a` l’échelle nationale que régionale.
La diminution du nombre hebdomadaire de nouveaux cas se poursuit et est observée dans toutes les régions sanitaires, selon le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut national de santé publique (INSP).
A l’échelle nationale, cette diminution s’est accentuée progressivement avec des taux d’accroissement de -8,35%, -15,3% et -31,9% respectivement entre la semaine du 11 au 17 décembre (3354 nouveaux cas) et la semaine du 18 au 24 du même mois (3074 cas), entre cette dernière et la semaine du 25 au 31 décembre (2603 cas) et entre la dernière semaine de décembre et la première semaine de janvier, ou` l’on enregistre moins de 2000 nouveaux cas (1772).
Mais, certaines wilayas situées dans la région Est enregistrent une légère augmentation du nombre de nouveaux cas ces derniers jours.
La reprise des transports routiers sur les liaisons inter wilayas depuis le 1er janvier dernier, la célébration des fêtes de fin d’année, la fête de Yennayer font redouter une reprise de la circulation active du virus, signalent de nombreux spécialistes, dont certains appréhendent une troisième vague malgré la fermeture des frontières.
Cette situation appelle au renforcement de la vigilance en termes d’observance des mesures barrières et la distanciation physique, recommandent-ils.
« Le risque d’un rebond de l’épidémie existe toujours. Certes, la situation est actuellement stable avec peu de cas déclarés et moins d’hospitalisations et d’admissions en réanimation. Mais cela ne signifie pas que le virus n’est pas actif », souligne le Pr Abderezak Bouamra, chef de service d’épidémiologie au CHU de Blida.
Il estime que malgré cette tendance baissière, il est important d’être vigilant et prendre des précautions en respectant les mesures barrières, notamment le port du masque, la distanciation physique et le lavage des mains, d’autant qu’« il y a une flambée du nombre de cas de Covid-19 chez nos voisins, au Maroc et en Tunisie, ainsi que dans d’autres pays européens, avec le nouveau variant en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud et au Japon », a-t-il indiqué.
Une vigilance qui mérite d’être renforcée de manière scrupuleuse, a-t-il signalé, pour justement éviter un nouveau rebond et un afflux important de malades sur les structures de santé. « Ce qui risque de saturer de manière considérable les services d’hospitalisation et de réanimation », a-t-il ajouté.
Pour le spécialiste, il est urgent d’entamer la vaccination contre la Covid-19, en profitant de cette situation d’accalmie de l’épidémie. Une vaccination qui permettra de diminuer le nombre de cas de Covid-19 et le nombre de cas graves nécessitant la réanimation.
Il explique que l’objectif de la vaccination est justement de réduire la morbidité et la mortalité. « C’est pourquoi il est important de commencer rapidement la vaccination pour pouvoir atteindre un taux d’immunité satisfaisant qui nous permettra de contrôler l’épidémie », a-t-il indiqué tout en insistant sur le maintien des gestes barrières et en restant vigilant.
Isolement sanitaire
Considérant que l’Algérie est en isolement sanitaire depuis le mois de mars 2020, le Dr Bekkat Berkani Mohamed, membre du conseil scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, estime que «le risque du rebond est minime puisque l’Algérie est actuellement isolée et les Algériens ont adopté tout de même les gestes barrières, notamment le port du masque, et se sont abstenus des regroupements familiaux ou autres lors des fêtes de fin d’année», a-t-il souligné, tout en insistant sur le respect de ces mesures et à plus de vigilance.
« Je pense qu’il faut profiter de cette stabilité épidémiologique pour lancer la campagne nationale de vaccination. Faire vacciner le maximum de personnes dans un temps restreint et gagner la course contre la montre afin d’atteindre un taux d’immunité collectif satisfaisant et arriver à contrôler cette épidémie », a-t-il ajouté.
Une campagne de vaccination qui tarde à venir malgré une préparation dans l’urgence au plan logistique.
L’acquisition du vaccin russe Sputnik V (vaccine), qui vient de bénéficier d’une autorisation d’urgence délivrée par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques dimanche dernier, semble poser problème.
Les quantités demandées, à savoir les 500 000 doses prévues dans la première livraison, risquent d’être revues à la baisse, voire même amputées de plus de la moitié, avons-nous appris de sources sûres.
Ce qui a d’ailleurs amené le gouvernement à mobiliser, à la fin de la semaine dernière, les ministres de la Santé et des Affaires étrangères afin de multiplier les contacts avec leurs homologues russes et débloquer la situation au plus haut niveau pour entamer, coûte que coûte, la vaccination avant la fin du mois en cours.
D’ailleurs, les Chinois ont été approchés pour venir à la rescousse et combler « le risque de défaillance russe et sauver la face », précise notre source, pour être au rdv, comme exigé par le président de la République.
Une situation résultant d’un manque d’anticipation et d’absence de transparence qui ne sont pas sans conséquences sur la communication, induisant le cafouillage observé ces derniers jours.
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