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Revue de presse

Abdelaziz Osmani, spécialiste en médecine interne et cardiologie : « Le virus plus infectieux, mais moins dangereux »

El Moudjahid | Algérie | 08/12/2020

Le spécialiste en médecine interne et cardiologie, Abdelaziz Osmani, estime que les mesures prises dans le cadre du confinement visent à réduire la propagation de la pandémie. « Les maladies virales causent de nombreux problèmes et le risque diminue avec le temps », a-t-il expliqué à El Moudjahid. « L’évaluation de la gravité de la situation est intervenue tardivement, car le virus s'était propagé en dehors du continent asiatique et que la maladie était nouvelle », dit-il.

Il y a une différence dans la gestion de la crise avec la multiplicité des traitements et des méthodes de prévention, note le spécialiste. Le non-respect de la distanciation sociale et des mesures barrières conduit à une propagation rapide du virus, même si « les choses se sont quelque peu équilibrées, car tout le monde a pris conscience de la gravité de la situation », ajoute-t-il.

Concernant le confinement, le spécialiste affirme que du point de vue médical, mieux vaudrait continuer dans le processus de distanciation sociale et d'éviter les rassemblements, en tenant compte de l'équilibre entre la sévérité des procédures et les conditions de vie. De l’avis du spécialiste, le virus se propage rapidement, mais il est moins dangereux, « si l’on se réfère au nombre de cas admis en réanimation ou au nombre de décès. L'hydroxychloroquine s'est avérée efficace dans le traitement ». Mais il ne sous-estime pas la probabilité de quelques infections graves, car des infectiologies prévoient la possibilité d'infection de 70% de la population mondiale.

Le Dr Osmani s’interroge : « Pourquoi un vaccin contre une maladie dont le traitement existe et qui a fait ses preuves ? La course est-elle devenue scientifique ou commerciale et économique ? Nous devons y réfléchir profondément.» Le spécialiste estime que les écoles doivent continuer à dispenser les cours, en particulier pour les enfants de moins de dix ans, car plusieurs études ont prouvé qu'ils ne sont pas exposés au risque de contamination.

D’autre part, ces enfants sont dans une phase de développement mental rapide, donc leur niveau d’instruction ne doit pas être interrompu, et la quarantaine peut causer des troubles.

Salima Ettouahria

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