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El Moudjahid | Algérie | 26/11/2020
Le centre de tri de la Covid-19 de l’Établissement public hospitalier d’El-Biar à Alger (ex-Birtraria) ne s’arrête jamais et reste fonctionnel 7 jours sur 7, en accueillant des personnes contaminées par le coronavirus.
Des dizaines de malades sont en effet orientés vers ce service de tri où des tests sont effectués sur les malades pour savoir s’ils seront hospitalisés ou bien rejoindront leur domicile pour un confinement sur la base d’un traitement médical.»
La responsable de la structure, Mme Ait-Hamou Ali, indique à El Moudjahid que le personnel médical à fait tout son possible pour prendre en charge, dans la limite des places disponibles et sans aucune distinction, les malades qui se présentent. « La pression a légèrement diminué mais la prudence reste de mise, d'où l'importance de respecter scrupuleusement les mesures préventives », dira-t-elle, appelant les parents à sensibiliser davantage leurs enfants sur le port de la bavette.» Selon notre interlocutrice, depuis le 22 novembre dernier, le nombre de contaminations a légèrement diminué au niveau du service.
« Il n’y a pas longtemps, nous avons enregistré pas moins de 150 cas confirmés entre l’hôpital Djilali Belkhenchir et la villa du Traité qui relève du même établissement. Cette baisse légère est le résultat de l’ouverture d’unités Covid-19 un peu partout dans les établissements hospitaliers, y compris dans les hôpitaux spécialisés et totalement dédiées au traitement du coronavirus ». L’intervenante affirme que le personnel soignant fait tout son possible pour trouver des lits pour les patients qui affluent sans cesse. « Nous accueillons des cas critiques, se trouvant en grande difficulté respiratoire et cela ne concerne pas uniquement des personnes âgées mais aussi des jeunes qui ne souffrent d’aucune maladie chronique », affirme-t-elle.» La praticienne souligne que lorsque les malades arrivent à l’hôpital, ils passent d’abord par le centre de tri Covid-19 avant de subir le test qui permet de mesurer le taux d’oxygène dans le sang, la température corporelle pour enfin passer au scanner thoracique en vue de détecter une éventuelle atteinte pulmonaire.
« A partir de là, on pourra savoir si le patient devra être hospitalisé ou pas, en prenant en compte la disponibilité des lits d’hospitalisation», relève-t-elle.» La responsable met en avant les efforts fournis par tout le personnel soignant, de la directrice à l’infirmier, en passant par les professeurs et médecins, pour la prise en charge des malades et précise que beaucoup de patients ont quitté l’établissement. Elle révèle également que des enfants, contrairement à ce que l’on peut penser, sont touchés par le virus et appelle les parents à leur expliquer les dangers qu’ils encourent s’ils prêtent le masque de protection à un camarade. « L’on a constaté que des enfants échangent leurs bavettes, ce qui peut engendrer des conséquences graves », indique le Dr Ait Hammou.
Mohamed Mendaci
La direction du centre hospitalier universitaire (CHU) d’Oran vient de mobiliser trois services avec une capacité de 200 lits pour la prise en charge du flux des malades covid-19 suite à la récente recrudescence de la pandémie, a-t-on appris mercredi auprès de la cellule de communication de cet établissement de santé publique.
Selon le chargé de communication du CHU d’Oran, Kamel Babou, il s'agit du service pneumologie A avec 50 lits, pneumologie B avec 56 lits, oncologie avec 70 lits, en plus de 15 au niveau de la consultation covid-19 (au service d’oncologie) et 9 lits de réanimation au niveau de la réa-covid, aménagée au service des urgences, a indiqué à l’APS, M. Babou. Le service de chirurgie générale, mobilisé le 12 novembre pour la prise en charge des cas covid, a été désinfecté et remis à son activité initiale, a-t-on précisé de même source, ajoutant que les patients du service d’oncologie ont été transférés vers d’autres services, comme le service de médecine interne.
Ces 200 lits sont branchés à des points d’oxygène, ce qui signifie la possibilité de prendre en charge les détresses respiratoires, alors que les neuf lits de réanimation seront réservés aux cas les plus graves, les intubés en l’occurrence, a-t-il expliqué.
Le taux d’occupation des lits au niveau de l’unité covid au CHU d’Oran ne dépasse pas les 40% et tout le personnel médical de l’établissement a été impliqué dans le programme des gardes, a souligné M. Babou, affirmant que la prise en charge se passe dans de bonnes conditions.
Cette nouvelle programmation du travail, permet de soulager l’équipe médicale du service des maladies infectieuses qui a endossé la tâche de la prise en charge de la Covid-19 depuis le début de la pandémie d’une part, et de former les autres équipes médicales sur la prise en charge de la pathologie, d’une autre part.
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