Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
La Tribune | Algérie | 08/04/2007
Selon le Pr Kamel Kellou, épidémiologiste et nutritionniste
à l’Institut national de santé publique (INSP), «une
moyenne de 1 500 cas de toxi-infections alimentaires sont signalés chaque
semestre à travers le territoire national.
Les actions de prévention engagées jusque-là ne donnent
que peu de résultats sur le terrain et la cause première en est
le consommateur lui-même. «Beaucoup de nos citoyens mangent n’importe
où et n’importe comment. Ils ne vérifient ni la qualité
du repas ni les conditions d’hygiène de l’endroit où
il est préparé et servi. Ils sont tellement pressés qu’ils
ne regardent même pas ce qu’il y a dans leur plat. Et la multiplication
des fast-foods et des pizzerias n’arrange point les choses», affirment
des nutritionnistes.
Ces derniers appellent à la vigilance car «il y va de la santé de tout un chacun. Il faut faire attention à ce qu’on mange». «La sécurité sanitaire des aliments constitue une des priorités de la santé publique. C’est pourquoi nous préparons un plan national de salubrité des aliments. Ce plan doit être chapeauté par une entité nationale comme cela existe dans les pays développés», soutient le Pr Kellou. Et de poursuivre : «Il est important de renforcer les capacités de prévention et agir par anticipation sur les risques futurs.»
Présent à cette rencontre, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, s’est adressé aux chercheurs pour plus d’efforts dans le domaine de la recherche scientifique en ce qui concerne notamment la production des médicaments : «Nous devons nous imposer des objectifs de recherche très ambitieux pour participer à la production des connaissances et de la recherche scientifique.»
M. Amar Tou a rappelé, par ailleurs, la nécessité de donner aux unités de soins extra-hospitalières davantage d’autonomie : «Les CHU ont accaparé tous les moyens matériels, financiers, aux dépens des autres structures sanitaires, comme les polycliniques. Il est temps de donner plus d’autonomie aux unités extrahospitalières [polycliniques].»
Dans ce cadre, a-t-il souligné, quelque 773 centres de santé ont été transformés en polycliniques, dotées des services indispensables (laboratoires, consultations spécialisées, chirurgie dentaire).
Par Karima Mokrani
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.