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El Watan | Algérie | 17/11/2020
Les sociétés pharmaceutiques Pfizer et BioNTech ont annoncé, lundi dernier, avoir réussi à créer un vaccin anti-Covid, « efficace à 90% », après la première analyse intermédiaire de leur essai de phase 3, la dernière avant une demande d’homologation.
Un nouvel espoir dans la lutte contre la Covid-19 alors que les taux d’infection au coronavirus atteignent des niveaux records dans une grande partie du monde. Quelques jours après l’annonce, les Algériens ont appris, non sans fierté, qu’un chercheur algérien figure dans l’équipe du géant américain Pfizer qui a développé le vaccin contre le coronavirus.
Il s’agit de Salim Bouguermouh, chercheur né en Algérie et exilé aux Etats-Unis, qui est le directeur associé responsable de la recherche clinique et du développement de vaccins chez le géant pharmaceutique Pfizer.
Dans un communiqué publié, avant-hier, sur sa page Facebook, l’ambassade des Etats-Unis à Alger a félicité le chercheur algérien pour sa collaboration au développement du vaccin en question. « Félicitations au chercheur algérien le Dr Salim Bouguermouh, qui faisait partie de l’équipe qui a développé un candidat vaccin Covid-19 à base d’ARNm ! » a écrit la représentation diplomatie américaine.
Salim Bouguermouh a obtenu son premier diplôme en médecine à l’université d’Alger en 1996, avant d’émigrer au Québec où il a décroché un doctorat en immunologie et microbiologie à l’université de Montréal, avant de poursuivre des études postdoctorales à la Harvard Medical School et à la Singapore MIT-Alliance for Research and Technology Center, a ajouté la même source.
Le géant pharmaceutique américain et son partenaire allemand BioNTech sont les premiers à présenter des résultats positifs pour un essai clinique à grande échelle d’un vaccin contre le nouveau coronavirus. La protection des patients a été obtenue sept jours après l’injection de la deuxième dose du vaccin et 28 jours après la première, selon les résultats préliminaires.
Sur la base de projections, les deux entreprises ont dit vouloir soumettre une autorisation d’utilisation d’urgence à l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) fin novembre. Pfizer et BioNTech ont estimé être en mesure de fournir jusqu’à 50 millions de doses de vaccin dans le monde en 2020 et jusqu’à 1,3 milliard de doses en 2021. Après cette annonce, le président américain, Donald Trump, avait salué une « excellente nouvelle ». Le président élu Joe Biden a dit y voir un « signe d’espoir », tout en prévenant que la « bataille » était loin d’être gagnée.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a jugé « encourageante » l’annonce des laboratoires Pfizer et BioNTechn, saluant également « tous les scientifiques et partenaires dans le monde qui développent de nouveaux outils sûrs et efficaces pour vaincre la Covid-19 ».
Selon l’OMS, dix essais cliniques de vaccins sont actuellement en phase 3 dans le monde, dont ceux de la biotech américaine Moderna, de plusieurs laboratoires étatiques chinois et du britannique AstraZeneca, en collaboration avec l’université d’Oxford. Pfizer et BioNTech sont les premiers à rendre publics des résultats intermédiaires de ces essais. Aucun vaccin n’a encore reçu d’approbation pour une distribution commerciale à grande échelle.
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