Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 08/04/2007
Elle a rappelé que le pied du diabétique est "d’une
gravité qui nécessite une prise en charge précoce et énergique
afin d’éviter les risques de troubles atrophiques (amputations)".
La prévalence varie en fonction de l’âge et 25 % des malades
consultent pour un problème de pied, a-t-elle déclaré.
L’amputation est "mal acceptée" par le patient. Elle
entraîne une incapacité de travail et une hospitalisation prolongée
entre 50 et 70 jours, a-t-elle ajouté.
Connue pour être une pathologie lourde, le diabète nécessite
une politique de prévention soutenue de toutes les parties concernées
(patient, famille, pouvoirs publics). Aux Etats-Unis, le traitement des diabétiques
coûte annuellement 92 millions de dollars. Des statistiques de la Caisse
nationale des assurances sociales (CNAS) de Constantine montrent que 24% des
dépenses en médicaments concernent les diabétiques, alors
qu’ils ne représentent que 7% de la population, selon des médecins
du CHU d’Annaba.
Outre le risque d’amputation, le diabète entraîne des complications
médicales graves, tels que l’hypertension artérielle (HTA),
la cécité, l’insuffisance rénale et les maladies
cardiovasculaires, ont affirmé des praticiens, rappelant que le risque
d’infarctus du myocarde est trois fois plus élevé chez le
diabétique.
Evoquant la cicatrisation cutanée, le professeur Samir Joukdar, du CHU
de Douera (Alger), a estimé que la cicatrisation des plaies cutanées
est "un tout" qui nécessite une "traitement de fond"
sur tous les tissus. La cicatrisation, a-t-il expliqué, s’effectue
en trois phases : vasculaire, inflammatoire et remodelage cicatriciel.
De son côté, le professeur Smaïl Benkaïdali, du CHU Mustapha-Pacha,
a évoqué les ulcères de jambes qui sont peu fréquents
en Algérie.
Toutefois, cette maladie lourde peut connaître une évolution
surtout chez les femmes, dont le mode vie a changé, a-t-il averti.
"Dans le passé, les femmes travaillaient à la maison assises,
actuellement, le stress aidant, elles sont constamment debout, aussi bien à
la maison qu’au bureau", a-t-il fait remarquer.
Mme Ibis (Cuba) a, de son côté, longuement abondé sur les progrès de la géni-génétique à Cuba, où les laboratoires biotechnologiques ont mis au point de nouveaux cicatrisants pour les brûlures et les blessures profondes.
Ces cicatrisants, appelés "facteurs de croissance épidermique",
permettent de traiter avec "efficacité les maladies de la peau très
graves, tels les brûlures cutanées provoquées par des produits
chimiques, électriques, radiations ionisantes, chimiothérapie",
a-t-elle dit.
La cicatrisation des brûlures superficielles et profondes se fait avec
une "réduction significative de temps", a-t-elle dit.
Un vaccin mis au point par les chercheurs cubains, susceptible de "réduire le taux des amputations des membres inférieurs, notamment chez les diabétiques, est en cours d’essais cliniques dans deux hôpitaux algériens, a-t-elle révélé.
Dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et Cuba, le Dr Abdelkrim Djebbar, de Lad Pharma, a pour sa part indiqué que son groupe pharmaceutique a entamé des discussions avec des laboratoires cubains pour créer un laboratoire de recherche en biotechnologie en Algérie.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.