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El Moudjahid | Algérie | 20/10/2020
Quelque 4.000 femmes décèdent annuellement à l’échelle nationale à cause du cancer du sein. C’est ce que nous a révélé le président de la société algérienne de l’oncologie médicale et chef de service au centre Pierre et Marie-Curie (CPMC) d’Alger, le Pr. Kamel Bouzid, indiquant que 14.000 nouveaux cas du cancer du sein sont enregistrés chaque année en Algérie.
Pour ce qui est de l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur la prise en charge des femmes atteintes de cette pathologie, il a affirmé que l’épidémie du coronavirus a eu des répercussions loudes sur le dépistage et le diagnostic précoce, pas seulement en Algérie mais également dans tous les pays du monde, a-t-il regretté. Le Pr. Bouzid a annoncé qu’il y a de nouveaux médicaments et certaines formes du cancer du sein qu’on appelle « triple négatif ». Ces nouveaux types de médicaments utilisés dans le domaine de l’oncologie ne sont malheureusement pas disponibles en Algérie. Le Pr. Bouzid dira que ces nouveaux traitements augmentent significativement le taux de survie des patientes. « Ces médicaments sont enregistrés et on ne sait pas pourquoi ils ne sont pas encore disponibles en Algérie », s’est-il interrogé.
Le professeur a mis l’accent sur la nécessité de lever les contraintes liées à l’importation de ces nouveaux médicaments. A ce propos, il a mis en garde contre la commercialisation en Algérie des médicaments importés en dehors du circuit officiel, expliquant que la pénurie des produits est à l’origine de ces pratiques qui sont un véritable danger pour la santé publique. Il ajoute que malgré l’existence de quatre centres de dépistage implantés à Biskra, Alger, Oran et Tlemcen et d’autres qui sont en train de se mettre en place, toutes les conditions nécessaires ne sont pas réunies pour faire face à l’augmentation du nombre des cas recensés annuellement à l’échelle nationale.
Par ailleurs, le Pr Kamel Bouzid a affirmé que la stratégie thérapeutique n’est jamais établie par les pouvoirs publics seuls, mais en concertation avec les professionnels de la santé. « C’est une condition sine qua non pour pouvoir soigner les malades de la meilleure façon possible », a-t-il mis en exergue.
B. Guetmi
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