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Le quotidien d'Oran | Algérie | 10/04/2007
Voilà quelques années déjà que ce service a des difficultés à remplir convenablement sa tâche et ne répondait plus à la demande sans cesse croissante de ses malades.
Parmi ces derniers, il y a ceux qui viennent de wilayas limitrophes, parfois très éloignées, et au vu de leur nombre sans cesse croissant, leur prise en charge commençait à poser de réels problèmes en raison notamment de l'exiguïté des lieux.
Rappelons dans ce contexte, que 21 milliards ont été dégagés pour les équipements des blocs du CHU et 27 milliards au plateau technique. M. Rouabhi, secrétaire général du CHU, souhaite voir le CHU se hisser aux normes internationales. «Mais, avant la réalisation de la nouvelle annexe du CAC, il va falloir régler un sérieux problème, celui de la construction d'un mur de soutènement qui aura la lourde charge de stabiliser toute la zone supérieure du CHU», dit-il.
Si, sur le plan technique, cet ouvrage peut être réalisé dans un temps relativement court, ce serait, selon nos interlocuteurs, le volet financier qui pose problème. Toujours à propos du coût de ce mur de soutènement, les premières estimations avoisinent les trois milliards de centimes que les responsables vont devoir puiser des dix milliards du budget global alloué au projet d'extension du CAC.
Toujours selon le secrétaire général du CHU, jamais cette somme ne pourra suffire pour la réalisation de la nouvelle annexe du CAC, d'où la nécessité d'une rallonge financière salutaire à cette entreprise.
A noter que ce projet englobe un bâtiment de cinq étages qui sera relié à l'ancien CAC par une passerelle. Dans le détail, il est prévu un bloc pédagogique, un bloc de consultations mais surtout un bloc d'accueil de 50 lits qui pourra recevoir tous les malades en traitement de chimio-thérapie, et tous ceux qui seront dans l'incapacité de se déplacer pour des «bombardements» qui rendent le malade physiquement amoindri, souvent dans l'incapacité de fournir le moindre effort.
Notons enfin, qu'en plus des services réservés à des prises en charge diverses, un étage sera exclusivement réservé à l'ANAPAT, une structure qui a pour rôle de déceler les cellules cancéreuses.
Par Rahmani Aziz
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