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Revue de presse

Maladie cœliaque : Appel à une reconnaissance comme pathologie chronique

El Moudjahid | Algérie | 30/09/2020

Les spécialistes de la santé appellent à reconnaître la maladie cœliaque comme étant une maladie chronique et au subventionnement partiel des produits alimentaires sans gluten.

S’exprimant en marge d’une journée de sensibilisation sur la maladie cœliaque organisée hier par l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) à la Safex, le Dr Menasria, mère d'un enfant cœliaque, affirme que « c'est une maladie qui coûte très cher et les malades ont besoin d'aide.

Nous sommes dans un pays où le pain est subventionné, mais ces malades n'ont aucune assurance, ni subvention du pain sans gluten et se retrouvent vraiment délaissés. Le fait de donner un panier de ramadan occasionnellement ne les aide pas. Il faut reconnaître la pathologie comme maladie chronique, attribuer des aides financières pour effectuer les bilans qui coûtent excessivement cher ; il faut aussi aider les producteurs pour promouvoir la production sans gluten avec une surveillance stricte sur cette matière selon un cahier des charges ».

Mme Menasria explique que bien que le pourcentage d'atteinte ne soit pas connu, c'est une maladie très répandue et qui deviendra très bientôt un problème de santé publique. Il faut donc prendre les devants sachant qu'elle est reconnue comme maladie chronique dans beaucoup d'autres pays de la Méditerranée mais pas en Algérie et nécessite des bilans spécifiques.
Le praticien explique que cette maladie qui donne une réaction au gluten est une maladie auto-immune, caractérisée par une atrophie villositaire (destruction de la paroi de l'intestin grêle).
Cela provoque une intolérance permanente à différentes fractions protéiques du gluten contenues dans différents types de céréales telles que le blé, l'orge, le seigle et le triticale (hybride du blé et du seigle).
Il en résulte une malabsorption de certains nutriments (vitamines, fer, calcium), donc des carences alimentaires. Les personnes atteintes doivent alors suivre un régime strict sans gluten à vie. Chez l'adulte, la maladie peut se présenter sous des tableaux atypiques : syndrome rhumatismal, anémie isolée, trouble de la coagulation. Les symptômes sont nombreux et diversement associés à une diarrhée graisseuse, une asthénie, des troubles du caractère, un amaigrissement, une anorexie (perte de l'appétit), des douleurs abdominales, un ballonnement abdominal, des nausées, des vomissements.

Nécessité d'un diagnostic précoce

Selon les spécialistes, aujourd'hui, aucun traitement médicamenteux n’existe. Les troubles cliniques s'atténuent rapidement (quelques semaines ou mois) avec un régime sans gluten. « Quand des malades se présentent pour une consultation, le premier remède que je prescris est le régime alimentaire sans gluten ». Cette maladie est associée à beaucoup d'autres maladies allant de la malnutrition jusqu'au cancer.

Pour sa part le docteur Fathi Benachenou a mis l'accent sur la nécessité d'avoir un diagnostic précoce dans le cadre « d'une politique de santé préventive et non curative. Hélas, nous avons mis le paquet depuis quelques années sur le curatif en négligeant la prévention. Donc il est grand temps d'avoir une santé publique effective qui soit axée sur l'information du malade et la prévention».
Il a, par ailleurs, regretté qu’un grand nombre de cas ne fasse pas l'objet de dépistage précoce, ce qui aggrave la situation des personnes atteintes à l'âge adulte, les exposant au diabète et au cancer.

Appelant les médecins à accorder de l’intérêt aux maladies locales et de proximité et à leurs diagnostic et suivi, il a fait savoir que la maladie cœliaque est très répandue et qu'il faut la prendre au sérieux, insistant sur l'importance d'avoir des produits sans gluten répondant aux normes pour ne pas engendrer d’effets secondaires. »
Certains malades se plaignent de la farine produite localement et qui ne répond pas aux normes. Je suis favorable à la production nationale, mais selon des normes scientifiques ».
« Chaque pays a ses problèmes de santé et les médecins en formation actuellement ou en fin de formation doivent s’orienter vers la carte des maladies nationales et tenter de les combattre en tant que problème de santé publique ».
Le praticien préconise dans ce sens la multiplication des campagnes de sensibilisation à la maladie cœliaque, qui en vue d’informer le grand public, notamment les malades et leurs proches, sur la meilleure attitude à adopter face à cette pathologie par des conseils et des orientations sur le régime sans gluten et la façon de gérer la maladie.

L'implication des autorités est souhaitable

La présidente de l’Association « El kouloub rahima », Naamat Ellah Bouroubi, a déclaré à cet effet que l’association a saisi les deux ministères concernés, à savoir ceux de la Santé et du Travail, afin d’exposer le problème de la reconnaissance de cette pathologie comme maladie chronique qui est resté sans réponse.
Il faut qu’il y ait une collaboration entre les deux ministères afin de reconnaître la maladie et de subventionner partiellement les produits sans gluten et pour que les médicaments soient remboursés à 100%. « Nous demandons également, la création des laboratoires d'analyses spécialisés pour le contrôle des produits avant leur mise en vente sur le marché, l'attribution d'une pension mensuel au malade, l'étiquetage des produits, des facilités pour les producteurs pour l'acquisition de la matière première » pour faciliter la vie de ces malades.

Kafia Aït Allouache

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