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Revue de presse

Près de 1.500 nouveaux cas de cancer chaque année à Oran

Le quotidien d'Oran | Algérie | 10/04/2007

Entre 1.000 et 1.500 nouveaux cas de cancer sont détectés, chaque année, à Oran, alors que 60% des cancers peuvent être évités par le dépistage précoce. Le cancer du col utérin se situe au deuxième rang chez la femme oranaise. Il représente entre 15 et 18 % des cancers détectés chez la femme, avec un taux allant jusqu'à 22 cas sur 100.000 habitants.

Dans le but de sensibiliser la population sur l'importance du dépistage précoce dans la prise en charge de cette maladie, l'association algérienne pour la planification familiale a organisé, hier, au CRIDSSH une conférence-débat, animée par le Pr Chafi. Le cancer du col est provoqué par un virus transmis par voie sexuelle. Une femme sur deux, sexuellement active, est exposée à ce virus au cours de sa vie. Dans certains cas, le virus persiste jusqu'à provoquer des lésions précancéreuses et cancéreuses.

Son incubation peut durer de 3 mois à 10 ans. Il serait possible d'éviter ces lésions car, à la différence des autres cancers, le cancer du col utérin peut être aisément prévenu par le dépistage et le traitement simple, rapide et bon marché des lésions précancéreuses. L'examen le plus courant est, bien sûr, le frottis. Il permet de détecter des anomalies avant qu'elles n'évoluent sous forme de cancer et, donc, de mettre en oeuvre un traitement efficace.

Il est conseillé de faire un dépistage tous les trois ans. Selon le Pr Chafi, le cancer du sein classé en première position à Oran fait des ravages. Il est plus rapide et difficile à maîtriser. Il peut être pris en charge s'il est diagnostiqué dans un stade précoce. La méthode la plus simple est l'autopalpation. A Oran, il existe 5 unités de dépistage de cette maladie, réparties à travers les cinq secteurs sanitaires de la wilaya.

Par J. Boukraâ

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