Les statistiques partielles relatives à une durée courte ont apparu, pour ceux qui les ont commentées, assez inquiétantes et suscitaient, de la part de la délégation accompagnant le ministre, des interrogations diversement exprimées et des questionnements différemment soulevés laissant les observateurs sans réponses aucune et poussant leur curiosité scientifique à vouloir comprendre ce que qualifient certains de phénomènes à Aïn El-Arbaâ. Faut-il se laisser piéger par des propos superficiels échangés entre ceux habilités à prendre en charge les volets préventifs sans qu'ils présentent des argumentations valables ?

Est-ce le fait que des élèves ne se brossent pas les dents en permanence est l'unique cause à cette problématique que d'aucuns sous-estiment ses retombées sur le plan sanitaire ? Ce fait est-il une particularité dans la daïra de Aïn El-Arbaâ ? La malnutrition et les déficiences alimentaires ne constituent-elles pas un des vecteurs générateurs ? En vérité, c'est à ce lot d'interrogations et autres questions que les observateurs veulent pousser les investigations pour connaître l'évolution de la carie dentaire chez les élèves de moins de 16 ans. Le peu d'informations recueilli chez les praticiens, mentionne que dans une bouche auscultée, on trouve deux à trois caries. Et pour la plupart des cas c'est l'extraction pure et simple. L'on ne s'étonne pas, par les temps qui courent, de voir des dentiers chez des jeunes de moins de 40 ans.

L'opération de distribution du fluore, sous forme de comprimés, aux élèves des paliers ciblés doit être poursuivie à longueur d'année, suggèrent les observateurs. A entendre des éducateurs parler, l'on comprend qu'il faut mener une grande campagne d'éducation sanitaire. Les parents d'élèves doivent être mêlés aux efforts déployés dans les écoles.

Et seules des campagnes de sensibilisation non-stop sont nécessaires pour atténuer l'ampleur des dommages occasionnés. A priori, il est utile de songer à effectuer un grand sondage à travers la wilaya pour arrêter un programme de lutte.

Par Belhadri Boualem