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Le quotidien d'Oran | Algérie | 08/04/2007
Selon le premier responsable du département, «cette autonomie permettra aux polycliniques de jouer un rôle important dans le domaine de la santé». Le ministre dira que «les CHU ont accaparé tous les moyens matériels, financiers, aux dépens des autres structures sanitaires, comme les polycliniques, d'où la nécessité de rétablir les équilibres en donnant plus d'autonomie aux unités extra-hospitalières (polycliniques)». A ce propos, on indique que quelque 773 centres de santé ont été transformés en polycliniques, dotées des services indispensables (laboratoires, consultations spécialisées, chirurgie dentaire).
Cette rencontre à la quelle ont pris part un grand nombre de chercheurs a été notamment dominée par l'intervention assurée par le professeur Kamel Kellou, épidémiologiste et nutritionniste à l'Institut national de santé publique (INSP). Ce dernier dira «qu'une moyenne de 1.500 cas de toxi-infections alimentaires sont signalés semestriellement à travers l'ensemble du territoire». Placée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sous le thème «la sécurité sanitaire internationale, investir dans la santé, bâtir un avenir plus sûr», cette journée était une occasion pour les participants pour débattre de cette question en Algérie.
«C'est au niveau de la préparation (manipulation) et de la distribution que se produit la contamination en raison de l'absence totale de mesures d'hygiène», a expliqué le Pr Kellou. Selon lui, en Algérie, la sécurité sanitaire alimentaire est confortée par un dispositif national organisationnel de prise en charge de la qualité des aliments, soutenu par un cadre législatif (plus de 10 lois promulguées). De plus, des inspections du contrôle de la qualité des aliments et les capacités d'analyses des laboratoires sont renforcées, parallèlement à la sensibilisation des consommateurs, assurée par quelque 30 associations de protection des consommateurs qui activent à travers les wilayas.
Toutefois, cet arsenal demeure insuffisant, en l'absence d'un plan national de la salubrité des aliments, a affirmé le Pr Kellou, faisant remarquer que la réflexion est engagée dans ce sens.
«Un plan national est en préparation», a-t-il ajouté, le qualifiant «d'enjeu national», afin de protéger la population d'éventuelles contaminations. «Ce plan national doit être chapeauté par une entité nationale comme cela existe dans les pays développés», a-t-il dit soulignant que la sécurité sanitaire des aliments constitue une des priorités de santé publique. «Il est important de renforcer les capacités de prévention et agir par anticipation sur les risques futurs», a encore indiqué le Pr Kellou.
Par Fayçal L.
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