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Le quotidien d'Oran | Algérie | 08/04/2007
Selon le docteur Deharib, épistémologiste au secteur sanitaire d'Es-Sénia, 75% des maladies émergentes et réémergentes sont des maladies infectieuses des animaux transmissibles à l'être humain.
Le constat est alarmant, lorsqu'on sait que l'année dernière 2.766 personnes ont été victimes de morsures d'animaux, soit une moyenne de huit cas par jour, dont 2.084 cas de morsures d'animaux errants et 682 morsures dues à des animaux domestiques, dont 116 seulement étaient vaccinés auparavant. Au total, 1.814 morsures de chiens ont été enregistrées en 2006, 546 morsures de chats, 315 morsures de rats, 16 morsures de chevaux et 11 morsures de singes.
Le risque de ces maladies augmente de plus en plus dans la population, notamment au niveau des localités périphériques, où le manque d'eau conjugué à la prolifération des décharges sauvages n'est guère rassurant. Tel est le cas de la localité de Kehaïlia, où des cas de peste ont été détectés en juillet 2003.
Ces maladies sont liées à la pauvreté, la sous-alimentation, l'exode rural, la déficience du système immunitaire, le manque d'hygiène et les changements climatiques, entre autres. A titre indicatif, la prévalence de la tuberculose a dépassé les 55 cas pour 100.000 habitants à Oran.
C'est ainsi que 1.040 cas de tuberculose ont été enregistrés l'année dernière au niveau de la capitale de l'Ouest. Egalement la leishmaniose cutanée avec une prévalence de 68,5 cas pour 100.000 habitants, l'hépatite B et C, la méningite, la typhoïde, la rage, des maladies réémergentes donnant lieu à des problèmes de santé publique.
Avec la dégradation des conditions socio-économiques d'une grande frange de la société, le taux de ces maladies risque d'être revu à la hausse, alertent les spécialistes. Une autre communication sur le cancer colo-recto a été par ailleurs donnée, hier, lors de cette rencontre tenue à l'ITSP. Selon l'intervenant, le cancer colo-recto est la première localisation tumorale digestive. Il est classé en 2ème position chez l'homme et la femme, après respectivement les cancers broncho-pulmonaire et mammaires.
Il constitue de plus en plus un problème de prise en charge thérapeutique en Algérie, sachant que la moitié des cas sont à des stades avancés et/ou métastatiques, rendant par conséquent leur traitement plus difficile avec des résultats relativement décevants. Les sites métastatiques les plus fréquents sont le foie avec 40%, le poumon et le recto-péritoine. D'autres communications ont été présentées, notamment le risque biologique au niveau du CHUO.
Par J. Boukraâ
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