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Revue de presse

Greffe d’implants cochléaires : Un appareil pour une seconde vie

El Watan | Algérie | 08/04/2007

L’implant cochléaire permet aujourd’hui à des enfants nés avec une surdité profonde de retrouver l’audition et d’acquérir la parole. Depuis quelques années, les appareils ont été perfectionnés, miniaturisés, avec des procédures de pose et de surveillance standardisées. L’introduction des nouvelles techniques chirurgicales a permis à certains enfants de retrouver une scolarité normale et de sortir définitivement de l’ombre.

L’engagement pris par les pouvoirs publics d’assurer la prise en charge totale de ces appareils, qui coûtent un peu plus de 250 millions de centimes, répond à une décision politique, celle de réduire au maximum les transferts à l’étranger. D’ailleurs, une enveloppe financière d’un milliard de dinars est allouée pour la mise en œuvre du programme de lutte contre la surdité par le ministère de la Santé. Ce programme, qui a débuté en 2007, a pour objectif la création de 15 centres spécialisés dans le dépistage de cas de surdité pour une prise en charge de façon précoce et rigoureuse des individus atteints, ainsi que l’achat et la mise en place de 400 implants dont 100 destinés au CHU Mustapha qui a démontré sa capacité dans le domaine de l’implantologie. En Algérie et à l’instar des pays voisins, 30 cas sont traités par l’implantation cochléaire dont 28 au CHU de Mustapha depuis 2003 et 2 au CHU Blida, 5 à l’hôpital de Kouba, 3 autres à Beni Messous et Annaba.

D’autres centres sont aussi engagés dans ce programme. « Ces opérations nécessitent une haute technicité chirurgicale et consistent à introduire un appareil électronique à l’intérieur de la cochlée de l’oreille pour exciter le nerf et stimuler l’audition. Cet appareil qui coûte près de 20 000 euros, donc 2 millions de dinars, a pour but de remplacer la cochlée déficiente », expliquent les spécialistes qui insistent sur l’importance du suivi du patient après cette intervention chirurgicale. Selon le Pr Djennaoui, la rééducation est une étape aussi importante dans la prise en charge, puisque le succès de cette technique dépend à 80% du suivi rigoureux de séances de rééducation orthophoniste. Schématiquement, une ouverture est opérée à l’arrière de l’oreille pour procéder à la pose de l’implant.

Notre présence dans le bloc opératoire, à l’hôpital de Kouba, nous a permis de suivre le déroulement de l’intervention sur écran. Ainsi, la pose commence par l’implantation d’un porte-électrodes (une vingtaine) dans l’oreille interne, d’une antenne et d’un stimulateur dans le cuir chevelu, un microphone porté à l’extérieur en contour d’oreilles, étant relié à ce système pour capter les sons et les transmettre directement au nerf auditif. L’intervention dure près de deux heures, sous anesthésie générale. Un mois après l’intervention chirurgicale, une phase de réglage et de rééducation avec des orthophonistes est assurée au niveau de l’hôpital. Selon le Pr Yahi Naït Mesbah, chef de service ORL à l’hôpital de Kouba, plus l’implantation est précoce chez l’enfant avant 18 mois, meilleurs seront les résultats. Selon elle, un tel appareillage demande une forte implication des parents et un suivi orthophonique pendant les deux premières années au moins.

Si des progrès sont encore à attendre du côté de la technologie, le dépistage systématique de la surdité dès la naissance pourrait permettre une prise en charge précoce. A noter que près de 70 000 cas de surdité sont diagnostiqués en Algérie, 400 par année demeurent sourds profonds, dont 60 naissent sourds. Ce taux incite à développer et à généraliser la technique de l’implant cochléaire aux autres grandes villes d’Algérie pour faire face à un nombre considérable de cas de surdité. Rappelons que le premier implant cochléaire a été posé en France en 1957. Après une période de développement menée chez l’adulte sourd profond, l’application de la technologie aux enfants n’a vraiment commencé qu’au début des années 1990. Depuis, l’implant cochléaire pédiatrique est entré dans le domaine thérapeutique à part entière.

Djamila Kourta

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