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El Watan | Algérie | 07/04/2007
Il s’agit donc, comme l’a annoncé le DSP devant les élus de l’APW, de promouvoir les centres de santé de la wilaya en polycliniques avec leur dotation automatique en moyens qui seyent à leur statut (ambulance, radio,…). La moitié des 43 centres de santé que compte la wilaya devra être proposée pour la signature d’arrêtés de nouveaux statuts à signer par le ministre de la Santé. La projection consiste à créer une ceinture que formeront ces structures autonomes avec l’objectif de désengorger les secteurs sanitaires parce que les pouvoirs publics estiment qu’« un hôpital n’a pas à assurer un service des urgences ». Dans la nouvelle approche du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, les centres de santé sont amenés à disparaître.
A défaut d’une élévation de rang pour cause de taux de dégradation avancée, ceux-ci serviront de salles de soins qui dépendront des polycliniques. Avant cette étape, la direction de la santé a la mission d’une mise à niveau du secteur et de mettre en place toutes les prestations qui doivent faire le lit pour l’implantation de la nouvelle carte sanitaire. Sur le terrain, le secteur est souffrant. On en est encore à demander au malade de se procurer lui-même le fil chirurgical. « C’est inacceptable ! », s’exclame le président de l’APW qui soulève ce cas. « Il y a des malades qui n’en trouvent pas en arrivant dans les hôpitaux mais d’autres si », répond le DSP qui invite à comprendre, par là, qu’en matière de produits pharmaceutiques, il y a absence de stocks de sécurité.
Les critiques des élus mettent en relief des déficits en moyens humains et matériels, chantiers à l’arrêt, SAMU sans statut,…. Le seul scanner se trouvant au secteur sanitaire de Béjaïa est à capacités limitées autant que son utilisation. Le DSP a été amené à « demander l’aide de l’APW pour l’acquisition d’un scanner plus performant ». Certains ont vu là une contradiction avec les ambitions du secteur. En tous cas, les délibérations de l’APW, dont celles concernant la dotation en une radio et postes téléviseurs des secteurs sanitaires, ont été rejetées. Le besoin du secteur en médecins spécialistes n’est pas encore satisfait puisqu’en est encore loin de la norme nationale qui est de un médecin spécialiste pour 1200 habitants. A Béjaïa, elle est pour 3796 habitants.
Conséquence : les évacuations de malades hors wilaya. Ce manque se ressentira encore plus avec la création d’un CHU. « Nous avons encore deux ans devant nous pour cela », répond le DSP qui reconnaît « le problème récurrent du manque de personnel dans les unités de base. Nous avons répercuté les besoins au ministère », dit-il en expliquant que l’existence de médecins généralistes dans les structures hospitalières est pour parer à l’absence de spécialistes.
« Pourtant il y a des demandes exprimées par des spécialistes », fait remarquer un élu. En attendant, la DSP est à la recherche d’un terrain d’au moins 4 ha, dans la périphérie de la commune de Béjaïa ou sur un axe routier pour l’implantation d’un hôpital psychiatrique dont le projet est inscrit comme est retenu le principe de la création de deux hôpitaux de 60 lits à Tazmalt et à Souk El Tenine, ainsi qu’un centre intermédiaire pour la prise en charge des toxicomanes. L’annonce a été faite, par ailleurs, pour un projet d’un centre anticancéreux retenu dans le cadre de la loi de finances complémentaire de cette année.
K. M.
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