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El Watan | Algérie | 01/07/2020
Dépourvu de nombreux services (diabétologie, rhumatologie, gastro-entérologie et endocrinologie pour ne citer que ces unités), le CHU de Aïn Fouara est confronté à l’épineux problème d’oxygène, mettant en péril la vie de nombreux malades lourds.
L’apparition de la pandémie de coronavirus a mis à nu les tares du centre hospitalo-universitaire (CHU), hérité de l’ère coloniale.
Dépourvu de nombreux services (diabétologie, de rhumatologie et de gastro-entérologie et endocrinologie pour ne citer que ces unités), le CHU de Aïn Fouara est confronté à l’épineux problème d’oxygène, mettant en péril la vie de nombreux malades lourds.
Perdurant depuis un certain temps, la « chute du débit » accentue les désagréments des soignants confrontés quotidiennement à mille et un problèmes : « Mal ventilés, les patients – singulièrement les malades Covid-19 – souffrent de l’aléatoire oxygénation artificielle.
La moindre chute d’oxygène altère non seulement la prise en charge de nos malades, mais complique l’intervention du personnel. La faiblesse du débit revient à chaque réunion, mais point de solution.
Pour parer au plus pressé, il est impératif de doter les services des urgences médicales et de réanimation en extracteurs d’oxygène en mesure de débiter chacun entre 5 à 6 litres/minute. Pour éviter de mauvaises surprises, on doit au plus vite régler ce problème.
Le manque de moyen de protection fait défaut au personnel du service obligé de travailler avec des bavettes, des blouses et surblouses usagées », fulmine une fois de plus le professeur Kamel Bouchenak, médecin en chef des urgences médicales et chirurgicales (UMC), à bout.
Pour Salim Reguem, le nouveau directeur de la santé et la population (DSP), les dernières extensions sont les principales causes de la faiblesse du débit. « La première centrale d’oxygène ne répond plus à un pompage de plus en plus important. La réalisation d’une deuxième est une urgence.
A propos des capacités d’accueil, les urgences cardiologiques et l’unité neuro-vasculaire sont désormais rattachées aux UMC qui bénéficieront de 19 lits supplémentaires. La délocalisation des malades non Covid du CHU vers le centre anticancer (CAC) est une hypothèse. Les équipes du Pr Farida Sahli ont commencé hier le travail avec le PCR offert par les donateurs.
Un technicien de l’Institut Pasteur d’Alger est attendu aujourd’hui (mercredi) pour la mise en marche du PCR de l’université Ferhat Abbas. Avec deux machines, les microbiologistes du CHU devront analyser quotidiennement pas moins de 200 prélèvements nasaux. Le jour même, les malades seront diagnostiqués et fixés », souligne le DSP de la wilaya de Sétif ayant enregistré hier 4 décès (3 à El Eulma, 1 à Ain Oulmène) et 160 nouveaux cas, dont 60 PCR.
Pour venir au secours de malades lourds et répondre aux SOS des soignants le plus souvent démunis face à un ennemi invisible, des bienfaiteurs de Sétif ne rechignent pas. Pour preuve, le problème de la PCR qui a fait couler beaucoup d’encre et endeuillé de nombreuses familles a été réglé par des bienfaiteurs, lesquels ont tenu à acheter une importante quantité de réactifs.
Ne s’arrêtant pas là, les hommes de l’ombre équipent le service de réanimation en lits, en appareils de respiration artificiels, en scope et stations de pousse seringues de dernière génération. L’apport des donateurs a, faut-il le rappeler, multiplié par deux le nombre de lits de la réanimation.
Ne restant pas de marbre, l’un d’entre eux s’est engagé, nous dit-on, à prendre en charge la nouvelle centrale d’oxygène de 13 tonnes. N’attendant ni éloges ni récompenses ou une furtive apparition sur le petit écran, les mécènes ont, depuis l’apparition de la pandémie, fourni aux différents services du CHU, de grandes quantités en bavettes, blouses, visières et gel hydroalcoolique.
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