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El Moudjahid | Algérie | 04/06/2020
Le gène ApoE, et en particulier sa variante ApoE4, semble en effet influencer le risque de développer une forme grave du Covid-19, d'après une étude publiée dans le journal of Gerontology Medical Sciences. Or, ce gène a de longue date été corrélé à un sur-risque de développer la maladie d'Alzheimer, et au contraire une protection contre les métastases dans le cancer de la peau.
Le gène ApoE influencerait le risque de développer une forme grave du Covid-19 jusqu'à pouvoir le multiplier par deux, d'après une équipe de l'Université d'Exeter (Royaume-Uni). L'intérêt pour ce gène particulier est lié à un constat fait par la même équipe et rapporté dans une prépublication (encore non validée par des experts pour publication).
Ces travaux partent du constat que les personnes atteintes de démence ont un risque plus élevé de contracter une forme grave de la maladie Covid-19.
« Plusieurs études ont montré que les personnes atteintes de démence courent un risque élevé de développer une forme de Covid-19 grave. Cette étude suggère que ce risque élevé peut ne pas être simplement dû aux effets de la démence, à l'âge avancé ou à la fragilité, ou à l'exposition au virus dans les maisons de soins », souligne dans un communiqué le Pr David Melzer, qui a dirigé ces travaux. « L'effet pourrait être en partie dû à ce changement génétique sous-jacent, qui les expose à la fois au risque de Covid-19 et de démence.» D'autres études seront nécessaires pour confirmer ces résultats, considérant notamment la différence importante de taille entre le groupe global (plus de 300.000 personnes) et celui des patients atteints de Covid-19 (721 personnes).
Cette conclusion repose donc sur une différence d'une quinzaine de personnes. 15 cas c'est apparemment peu, mais si les données et le modèle statistiques utilisés sont de qualité, cela peut suffire, commente auprès de Sciences et Avenir le Pr Daniel Wilson, spécialiste de la génétique en microbiologie à l'Université d'Oxford (Angleterre).
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