Approuvé récemment par le comité d’experts et de scientifiques, le traitement à la chloroquine et l’hydroxychloroquine destiné aux patients contaminés par le Covid-19 est entré en vigueur depuis le 23 mars dernier en Algérie.

Bien que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas encore statué sur la généralisation du traitement conditionnant sa mise sur le marché vu son efficacité, la production du médicament prescrit se généralise.

C’est à la zone d’activités de la commune de Lakhdaria, à l’ouest de la wilaya de Bouira, qu’une unique usine spécialisée dans la fabrication de la chloroquine et autres médicaments est implantée.

Assurant la production pendant tous les jours de la semaine et avec un service ininterrompu, l’usine CPCM Pharma de Lakhdaria est appelée à produire une quantité dépassant les 700 000 boîtes d’hydroxychloroquine pour le traitement du coronavirus en Algérie. C’est ce qu’a déclaré le directeur général de l’usine, Mohamed Abdelhakim Bouzid, dans une déclaration avant-hier à l’agence officielle APS.

Le responsable a assuré également que la première quantité de matière première pour la production de ce médicament sera réceptionnée en mai prochain, et ce, dit-il, grâce aux mesures prises par les ministères de l’Industrie et des Affaires étrangères.

Une commande qui permettra à l’usine de produire 460 000 boîtes de ce médicament dans une première étape. Dans un entretien accordé à El Watan, le directeur général du CPCM Pharma de Lakhdaria a précisé que son usine est capable de produire une quantité de « 29 millions de boîtes tous produits confondus ».

Amar Fedjkhi