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Revue de presse

Lutte contre le Covid-19 : L’industrie pharmaceutique nationale à la rescousse

El Watan | Algérie | 21/04/2020

Le Covid-19 a ébranlé le monde : la lutte contre cette épidémie a mis à l’épreuve les systèmes de santé les plus performants et les moyens financiers ne suffisent pas à eux seuls pour faire face à la situation.

Malgré toutes les difficultés rencontrées au courant de l’année 2019 avec un taux de croissance ne dépassant pas 1%, l’industrie pharmaceutique algérienne a été au rendez-vous face à la pandémie mondiale du Covid-19, qui sévit encore. Forte de son tissu industriel avec plus d’une centaine d’unités de production réparties sur le territoire nationale, cette jeune industrie, qui assure une couverture de plus de 50% des besoins nationaux en médicaments, contribue à une économie de 1,7 milliard d’euros sur la facture d’importation.

Le Covid-19 a ébranlé le monde : la lutte contre cette épidémie a mis à l’épreuve les systèmes de santé les plus performants et les moyens financiers ne suffisent pas à eux seuls pour faire face à la situation.

Alors que la course pour la découverte de traitements et de vaccins est lancée à travers le monde, le recours à l’hydroxychloroquine, un médicament fabriqué localement, a été retenu, selon des études chinoise et française, pour son action sur la charge virale chez les patients atteints du Covid-19. Une aubaine pour l’Algérie. « C’est ainsi que nous avons anticipé, en dehors de toutes les mesures barrières prises par le gouvernement, pour réquisitionner toutes les quantités disponibles, près de 250 000 boîtes, que ce soit en pharmacie ou à la PCH, dont une partie est fabriquée localement.
Dès que le conseil scientifique de suivi et de l’évolution de l’épidémie a validé le protocole de prise en charge, en concertation avec les experts et les cliniciens, la PCH a procédé à la distribution du médicament dans les hôpitaux chargés de la prise en charge des malades atteints du Covid-19.
Une commande de matière première à l’Inde pour la fabrication de 460 000 boîtes d’hydroxychloroquine est attendue pour la fin du mois. L’Algérie est déjà sollicitée pour l’exportation par un pays européen
», signale le Dr Benbahmed, ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique. Et de préciser qu’un stock de 200 000 boîtes, dont le don de 76 000 boîtes, est disponible au niveau de la PCH.

« Comme nous avons aussi constitué un stock d’azithromycine, antibiotique associé dans le protocole de traitement et également fabriqué localement par cinq producteurs, qui ont fait un don de 500 000 boîtes. Nous avons les quantités suffisantes pour traiter les malades atteints du Covid-19 », a-t-il indiqué.

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique se félicite de la mobilisation remarquable des producteurs locaux en ces moments de crise sanitaire, qui ont été à la hauteur, selon lui. « Nous avions 8 producteurs de gel hydroalcoolique. Il a suffi que la demande augmente, pour que nous passons à 32 unités de fabrication, et le produit est distribué gratuitement à la PCH. Ce qui n’est pas négligeable, et le produit qui connaît une tension mondiale est disponible partout sur le marché. »

Pour ce qui est des masques, le Dr Benbahmed rappelle que 25 millions de masques, dont 700 000 FFP2, ont été importés en dehors du stock stratégique du plan Orsec qui sera reconstitué. « L’importation de ces masques a pu avoir lieu grâce au plan aérien établi entre l’Etat algérien et l’Etat chinois, avec la collaboration de la flotte aérienne de l’ANP. D’autres commandes de masques et de réactifs, respirateurs, combinaison surblouse arriveront dans les prochains jours », a-t-il signalé.
Et de préciser que « l’outil de production algérien s’est mis également à la confection des masques ainsi que des masques alternatifs, qui nous ont permis la soudure en attendant l’arrivée des commandes de Chine ».

La production des tests rapides, environ 36 000, est également lancée ainsi que la fabrication de 200 kits de transport de prélèvements par jour pour la PCR par l’Institut Pasteur d’Algérie. Toute cette mobilisation, ces actions de solidarité et ces investissements ont montré l’engagement des producteurs nationaux et la place qu’occupe cette jeune industrie dans l’économie algérienne. Quelles seront les mesures d’encouragement pour justement donner un nouveau souffle à cette industrie ?

Le Dr Benbahmed affirme que la restructuration du secteur est en cours, à travers la mise en place de tous les mécanismes nécessaires au développement et la mise en place d’une politique conventionnelle et contractuelle pour inciter les producteurs nationaux et les multinationales à projeter leurs productions vers l’export. Pour ce faire, le ministre signale que trois décrets portant statut des établissements pharmaceutiques et établissements d’export, la commission d’enregistrement et d’homologation et les conditions techniques à l’importation des médicaments sont en attente de signature au secrétariat général du gouvernement.

« Maintenant que tous les textes réglementaires régissant l’Agence nationale des produits pharmaceutiques et son fonctionnement à travers la nomination d’un nouveau directeur général, Kamel Mansouri, avec l’attribution d’un budget de fonctionnement, nous permettront de redonner un nouveau souffle à la production nationale et l’orienter vers la fabrication des médicaments essentiels et créer un couloir vert pour la production locale », a-t-il annoncé.

Et d’insister sur l’importance des investissements à valeur ajoutée. Il promet ainsi une meilleure gestion dans l’enregistrement des médicaments qui sera désormais « numérisé dans les six mois prochains.

On doit sortir d’une gestion administrative qui ne prend pas en compte l’intérêt de la santé publique et de l’économie nationale. Nous sommes impressionnés par le nombre de dossiers déposés pour la réalisation de projets industriels et ceux en cours de réalisation». Le Dr Lotfi Benbahmed estime que toutes ces mesures réglementaires aboutiront à une mise à niveau et un véritable assainissement du secteur et l’ambition de décupler par rapport aux circonstances sanitaires et économiques que connaît le pays.

Djamila Kourta

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