M. Tou a appelé dans ce cadre les citoyens à se diriger d’abord vers ces "structures légères", avant de s’orienter, si cela le nécessite, vers les grands hôpitaux généraux ou les centres hospitalo-universitaires (CHU). Il a en outre plaidé, lors de ses différentes haltes dans les structures sanitaires à Alger, en faveur de l’"humanisation du secteur public de la santé", en améliorant d’avantage les conditions d’hygiène et d’accueil, relevant qu’il s’agit d’"un point noir dont souffre encore ce secteur".

Le ministre a également relevé un "déficit" en matière de capacité d’accueil pour les spécialités de gynéclogies-obstétriques (accouchement) au niveau national, affirmant que les programmes engagés dans ce domaine pour la période allant de 2005 à 2009 "permettront de répondre aux besoins de la santé de la femme et de l’enfant".
Déplorant par ailleurs, le taux "élevé" de mortalité maternelle et infantile, il a cependant rassuré qu’il y a actuellement "une nette amélioration, dans la prise en charge de cette frange de la société, comparativement aux pays voisins". Il a suggéré que la prévention en la matière, au delà des structures spécialisées, doivent aller vers l’accompagnement de la femme enceinte chez elle, notamment dans les zones enclavées, "en réorganisant et réactivant les différentes brigades de spécialistes (sages femmes et médecins)".

M. Tou a, durant sa tournée, posé la première pierre d’une nouvelle polyclinique à Aïn Naadja, dotée de services de base (gényco-obstétrique, pédiatrie, chirurgie générale et médecine générale) dont le délai de réalisation est de 18 mois, le coût de réalisation étant estimé à 66 millions de DA. Il a également visité six autres structures légères, toutes réhabilitées et équipées d’un matériel sophistiqué, aux Eucalyptus, à Mohammadia, Belouizdad, Hydra et Oued Koreich, ainsi que la maternité Hassen Badi d’El Harrach.