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El Moudjahid | Algérie | 04/04/2007
Les praticiens ont, par ailleurs, déploré le "laxisme" de certains patients qui consultent le médecin qu’"une fois la maladie bien installée ou à un stade avancé". A ce stade, la prise en charge est "lourde" et constitue un "fardeau" financier de plus pour le Trésor public, le patient et son environnement familial, ont ils avancé. Dans ce contexte, les praticiens ont insisté sur la prévention, notamment le dépistage régulier, l’exercice physique ou la marche quotidienne, un régime alimentaire riche en fibres (légumes) et pauvres en viandes rouges.
Les praticiens ont, par ailleurs, mis en relief le lien étroit entre l’obésité, le diabète et le syndrome métabolique (SM). L’obésité a un impact majeur sur l’émergence du SM, ont encore affirmé les praticiens, soulignant, à cet effet, que la progression de l’obésité en Algérie est "préoccupante", en terme de santé publique. Le SM et ses nombreux facteurs de risque — cardiovasculaire, diabète type 2, HTA, obésité — qui le constituent, sont parmi les problèmes majeurs de santé publique en Algérie, ont-ils indiqué. Il existe deux millions de diabétiques en Algérie, dont 10 % d’insulino-dépendant (type 1) et près d’un million de personnes ignorent leur maladie, selon des statistiques hospitalières. Certaines études internationales ont montré que le SM peut augmenter le risque cardiovasculaire de 30 à 400%. Le syndrome touche toutes les tranches d’âges, y compris les plus jeunes.
Dans le monde, un milliard d’adultes sont en surpoids et 300 millions de personnes sont obèses, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On estime jusqu’à 314 millions de personnes, dans le monde, qui souffrent d’intolérance au glucose et le risque de diabète de type 2 (non insulino-dépendant) chez celles-ci est de 70%.
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