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El Moudjahid | Algérie | 13/01/2020
À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hépatite C, qui coïncide avec le 12 janvier de chaque année, l’association nationale « SOS Hépatites » et l’Élite nationale des sciences médicales ont organisé une campagne de sensibilisation et de dépistage.
Cet événement s’est déroulé dans la station du métro de Tafourah - Grande Poste (Alger) a drainé un grand monde pour s’informer des dangers de cette maladie silencieuse et effectuer sur place des tests de dépistage rapide et gratuit. Quelque 300 personnes ont effectué, aujourd’hui, des dépistages par le Test rapide d’orientation diagnostique (Trod) assurés par des praticiens avec des résultats délivrés en moins de 15 minutes, a révélé la secrétaire générale de l'association nationale « SOS Hépatites ».
En effet, Mme Thouraya Messaouda nous a affirmé que cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une tradition instaurée par son association, notamment durant les deux journées nationale et mondiale, pour expliquer aux citoyens cette maladie et les voies de sa transmission. « Des milliers de personnes ignorent que cette maladie peut être porteuse du virus », a-t-elle fait remarquer, insistant à ce propos sur l’importance du dépistage précoce.
Dans le cas où le résultat du dépistage s’avère positif que fera l’association ? À cette question, la SG de « SOS Hépatites » a expliqué toutes les démarches à entreprendre et assuré que le citoyen en question sera orienté vers les hôpitaux pour des analyses complémentaires et une prise en charge thérapeutique. « Les personnes concernées sont appelées à entamer, le plus tôt possible, les traitements pour freiner la propagation de la maladie », a-t-elle soutenu.
Poursuivant ses propos, Thouraya Messaouda a souligné que la majorité des malades sont suivis au niveau des services de référence des maladies infectieuses, qui sont dotés des différents produits pharmaceutiques et des personnels médicaux et paramédicaux spécialisés. Aussi, un traitement aux résultats optimaux est proposé en comprimés aux porteurs de ce type d’hépatite. « Le traitement est gratuit dans notre pays en dépit de ses coûts élevés », s’est-elle félicitée. Pour sa part, Mlle Sara Bendib, étudiante en 5e année médecine à la faculté de médecine d’Alger et membre d’« Elite nationale des sciences médicales » a fait savoir que son association œuvre en « permanence » à l’organisation de campagnes de sensibilisation contre les maladies hépatiques et indiqué, dans ce sillage, que le traitement existe et des progrès « importants » ont été réalisés ainsi que la prise en charge de ces hépatites chroniques virales.
Cependant, cette future médecin a relevé que la prévention contre ces infections demeure le défi à relever. « La sensibilisation, la prise de conscience et la prévention sont nos objectifs », a-t-elle lancé.
Présente, elle aussi, sur les lieux, le Dr Lynda Noual, chargée des produits pharmaceutiques, a rappelé que les médicaments destinés au traitement de l'hépatite virale sont fabriqués en Algérie depuis 2015, et sont offerts gratuitement aux malades.
Notons que l’Algérie, qui est classée parmi les pays à faible prévalence de la maladie, a pris des mesures préventives à travers la mise en place d’un programme national de lutte contre cette pathologie, en réduisant les cas d’atteinte et de contagion à travers l’introduction du vaccin contre l’hépatite B et en assurant les moyens nécessaires pour son dépistage précoce et son traitement gratuit en dépit de ses coûts élevés.
Les dernières statistiques démontrent que 1,5 million de personnes sont infectées par le virus de l'hépatite en Algérie, ce qui représente dix fois plus que le Sida.
Il faut dire que le plus grand nombre d’infections est contracté dans les cabinets dentaires, et que les voies de transmission du virus se font par le sang à cause de l'utilisation collective de tout objet qui peut être contaminé.
Sarah Benali Cherif
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