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Le quotidien d'Oran | Algérie | 15/12/2019
A Oran, chaque année, de très nombreux cas d'hépatites A sont recensés. Entre 4 et 6 nouveaux cas d'hépatite et particulièrement l'hépatite A, sont enregistrés quotidiennement, par la direction de la Santé. La majorité des cas est enregistré dans les cités et les quartiers périphériques de la wilaya d'Oran, en raison de la présence de foyers de contamination dus, essentiellement, à la consommation d'eau colportée.
Toutefois seulement 20% sont pris en charge par les services de la santé, les autres cas, se dirigent vers la médecine alternative. La contamination se fait par l'ingestion d'eau ou d'aliments souillés mais aussi des aliments préparés dans de mauvaises conditions d'hygiène par des personnes porteuses du virus A. La transmission directe entre deux personnes est possible par contact avec des objets contaminés. La personne contaminée peut rester sans symptômes ou développer une hépatite A aiguë. C'est la jaunisse. Les maladies à transmission hydrique sont presque éradiquées à Oran. Toutefois de nombreux cas d'hépatite A ont été recensés. Il est démontré que seul l'approvisionnement en eau salubre et l'aménagement d'installations sanitaires appropriées pour toutes les populations, peuvent réduire sensiblement la prévalence de ces maladies. Malgré le danger et les campagnes de sensibilisation, les citoyens oranais continuent de s'approvisionner auprès des colporteurs d'eau. Dans le cadre des dispositions prises par les services de la wilaya d'Oran pour lutter contre les maladies à transmission hydrique, les services de la direction de la Santé et les bureaux d'hygiène communaux, ont mis en place un dispositif pour la désinfection des puits. Aussi une opération de contrôle, à la fois, des points d'eau et des colporteurs se fait régulièrement.
Les services de la Santé et les bureaux d'hygiène des communes multiplient les points de contrôle des colporteurs d'eau et ce pour parer à toute éventualité, puisque une bonne partie de la population s'alimente auprès de ces colporteurs. De nombreux citoyens de la ville d'Oran ont recours aux citernes d'eau et n'ont, pratiquement, aucune idée sur les conditions d'hygiène ni de l'endroit où s'alimentent les colporteurs d'eau. Même si l'eau fournie par la Société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR) est potable, surtout que la SEOR détient la certification ISO 17025 qui spécifie les exigences de qualité et de compétence propres aux laboratoires d'essais et d'analyses l'Oranais ne consomme pas l'eau du robinet. En 2013, le service de prévention à la direction de la Santé de la wilaya, a recensé 3 décès d'enfants suite à des séances de « scarification » (incision) où le malade avale des surdoses d'une plante connue sous le nom mélilse. en 2014, 2 décès ont été signalés. C'est un vrai sujet de préoccupation pour les services sanitaires qui soupçonnent la présence d'éléments dangereux dans le liquide servi aux citoyens par des colporteurs peu scrupuleux de la qualité du précieux liquide.
J. Boukraâ
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