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El Watan | Algérie | 01/04/2007
L’hôpital de Ben Srour prendra en charge les populations des centres qui ne disposent, comme structure de santé, que d’une salle de soins, dépourvue de tout, érigée au milieu du néant et qui avait pour rôle de faire valoir une certaine vision de tape-à-l’œil afin d’assurer un service quelconque, où les populations rurales, pauvres dans une forte proportion sous l’effet des carences s’en trouvent systématiquement exclues. Comme le cas de la fille de Beni Slimane qui a été piquée par un scorpion et qui par manque de médicaments au dispensaire de la commune et même au niveau de la daïra de Ben Srour est morte quelque heures après, son transfert à l’hôpital de Bousaâda.
Rappelons que cette mort a provoqué la colère de la population de Beni Slimane (Qjoub) qui avait bloqué la RN 46, route reliant Bousaâda-Biskra, pendant toute une journée et revendiqué des moyens plus conséquent, des matières de médication, la mise à disposition d’une ambulance. Avec la réalisation de l’hôpital de Ben Srour, les populations des communes de Beni Slimane, Mohamed Bouadraf et Zerzour n’auront plus à se déplacer à Bou Saâda pour leur hospitalisation. L’hôpital de Magra permettra aux populations de Aïn Khadra, Berhoun, Maâdid, Ouled Abde Guebda- Dehahna, Ouled Derradj de ne plus se déplacer à l’hôpital Zohraoui de M’sila qui, à cause de la forte demande au niveau de ses services, a fini par être dépassé affectant même la qualité du service dispensé.
Le troisième hôpital de la série d’infrastructure de santé dont a bénéficié la wilaya de M’sila est l’hôpital psychiatrique de M’sila d’une capacité de 120 lits. C’est une infrastructure de taille pour une région qui en est totalement dépourvue. Son utilité réside dans le fait que la catégorie de malades mentaux qui écument les rues n’est pris en charge par aucune instance de santé mentale. L’hôpital psychiatrique de Aïn Abassa, à cause du nombre important de malades, les relâche aussitôt après, lesquels ne trouvent aucune difficulté à revenir dans leurs villes et villages respectifs et vivre à leur corps défendant leur quotidien inhumain. Signalons au passage que l’association Rahma ne fait aucun effort pour rendre à ces malades leur apparence humaine mais que son travail est louable en dépit de tout.
S. Ghellab
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