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El Watan | Algérie | 23/11/2019
Les syndromes coronaires aigus se placent en tête des maladies cardio-vasculaires, causant le plus grand nombre de décès en Algérie, avec comme principal facteur de risque le tabac, a déploré, jeudi à Alger, le président de la Société algérienne de cardiologie, le Pr Mohammed Chettibi. « Il existe un nombre important de personnes atteintes du syndrome coronaire aigu qui décèdent avant d’arriver à l’hôpital.
C’est cette partie de l’iceberg qu’on ne voit pas. C’est sur ces patients-là, dont on ne connaît pas le nombre, qu’on veut agir », a déclaré à la presse le Pr Chettibi, en marge du 3e Congrès International de la Société Algérienne de Cardiologie (CISAC).
Le spécialiste, par ailleurs chef de service de cardiologie au CHU de Beni Messous (Alger) explique qu’il s’agit de « travailler sur un système qui permettra aux malades souffrant de la pathologie coronaire d’arriver au bon moment et au bon endroit afin qu’ils puissent recevoir les traitements adéquats et être sauvés ». Interrogé sur la prévalence de la maladie, il fera savoir que le taux de mortalité intra-hospitalière frise les 7%, alors que le registre de la Société algérienne de cardiologie a identifié le tabac comme étant le principal facteur de risque, celui-ci étant présent chez près d’un patient sur deux atteint de syndrome coronaire aigu.
L’hypertension artérielle ainsi que le diabète constituent également des facteurs de risque fréquents chez la population algérienne, avec respectivement 39,9% et 35,2% des patients concernés, a-t-il ajouté avant de souligner que la prise en charge de la maladie coronaire « repose souvent sur une stratégie invasive en vue d’une revascularisation précoce ».
Celle-ci étant associée à un traitement médical « intensif » pendant le séjour en hôpital ainsi qu’un traitement « préventif » post-hospitalisation. De son côté, le secrétaire général de la Société algérienne de cardiologie, Mohamed Lamine Bouzid, a fait part de la publication « dans les prochains mois » des plus récentes statistiques liées aux pathologies cardio-vasculaires en Algérie, une fois finalisé le Registre national ad hoc, avant de noter que la rencontre d’aujourd’hui sera axée, entre autres, sur la présentation des innovations technologiques en matière médicamenteuse, lesquelles sont destinées à la prévention des infarctus du myocarde (crises cardiaques), qui « souvent sont mortels », a-t-il noté. « L’Algérie est à jour s’agissant des données scientifiques et fournit des efforts pour l’être également sur le plan de l’acquisition des nouveaux dispositifs et équipements thérapeutiques, lesquels sont très coûteux », a-t-il précisé, insistant sur l’importance de « la prévention ».
Celle-ci, a-t-il conclu, supposant de « traiter convenablement les facteurs de risque tel que le diabète pour lequel un nouveau traitement est en cours d’enregistrement en Algérie ».
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