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Revue de presse

Le Pr Kamel Bouzid réitère son appel pour l’immunothérapie : « 1500 morts de plus par an faute de nouvelles thérapies »

El Watan | Algérie | 24/11/2019

Les spécialistes en oncologie des principaux centres hospitaliers chargés de la prise en charge des malades atteints de cancer dénoncent le silence et le laxisme des autorités sanitaires dans la prise en charge de certains d’entre eux qui nécessitent les thérapeutiques innovantes. « C’est 1500 morts de plus par an que nous allons enregistrer par manque de traitements.

Les pouvoirs publics tentent de gagner du temps sans pour autant gagner de l’argent, le prétexte souvent évoqué », a déclaré le Pr Kamel Bouzid, chef de service d’oncologie au CPMC, et président de la Société algérienne d’oncologie, en marge des travaux du somment d’oncologie 2019, organisés par les laboratoires Roche ce week-end à Alger.

Il impute la responsabilité, en premier lieu, sur la direction générale de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui « se cache » derrière l’appel d’offres nécessaire pour l’acquisition de ces thérapeutiques, alors que « ces molécules sont uniques et ne sont pas tombées dans le domaine public. Face à cette situation de blocage, des centaines de patients ne bénéficieront pas de ces traitements avant 2021.

Ce qui sera dramatique pour ces malades et leurs familles », a-t-il déploré, et de qualifier ces responsables d’« inconscients » puisque « les cliniciens et les spécialistes, qu’ils soient hématologues, radiologues, oncologues ou anatomistes pathologistes (Anpath,) conscients des enjeux, sont aujourd’hui convaincus que le recours à l’immunothérapie et à la thérapie ciblée sont incontournables.

C’est ce qui ressort d’ailleurs des communications des différents thèmes présentées lors de ce sommet de deux jours. Comment expliquer que ces thérapeutiques sont commercialisées au Maroc depuis 4 ans ? », a jouté le Pr Bouzid. Et d’appeler les autorités du pays à agir en urgence pour traiter les patients algériens en Algérie. « Nous n’avons pas besoin d’envoyer les malades avec des prises en charge à l’étranger, souvent très onéreuses alors que cela peut être réglé sur place.

Nous sommes prêts à donner des explications, à éclairer les décideurs sur l’importance de ces thérapeutiques sur la vie de ces patients et l’impact que cela peut avoir sur les dépenses de la santé et les économies que l’on peut faire. » Interrogé sur une éventuelle réunion avec le ministère de la Santé, qui devait se tenir cette semaine à propos de la prescription de ces thérapeutiques, le président de la Société algérienne d’oncologie, affirme n’avoir pas été invité : « A ma connaissance, il n’y a eu aucune rencontre, sauf si cela a été fait avec d’autres oncologues experts que je qualifie d’hymens complaisants et qui se prêtent au jeu de la tutelle, alors que les patients sont en attente de leur traitement. »

Il estime que c’est aux pouvoirs publics de prendre les dispositions nécessaires pour mettre ces traitements à la disposition des malades cancéreux, dont les incidences sont en nette augmentation. « 44 000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés au cours de l’année 2018. Les prévisions, selon le registre national des cancers, sont entre 60 000 à 70 000 nouveaux cas, toutes localisations confondues, d’ici 2025 », a-t-il souligné. Et de préciser que 1500 enfants sont atteints de cette pathologie chaque année.

Pour les participants à ce congrès, près de 400 spécialistes, ces nouvelles thérapeutiques contribuent considérablement à l’amélioration de l’état de santé des patients, notamment ceux atteints du cancer de la peau, du sein et des poumons, chez qui on obtient la guérison.

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