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El Watan | Algérie | 17/11/2019
Les tendances actuelles de prise en charge dans les différents domaines de la neurochirurgie sont le thème des 36es journées Djillali Rahmouni, organisées par la Société Algérienne de Neurochirurgie (SANC). Cette journée scientifique s’inscrit, selon le professeur Souad Bakhti (chef du service de neurochirurgie à l’hôpital Aït Idir et présidente de la SANC) dans le cadre de la formation médicale continue. Il s’agit d’une spécialité bien développée en Algérie.
« Des services ont été créés dans les différents hôpitaux du pays et de nombreux neurochirurgiens ont été formés. Seize services à travers le territoire national assurent la prise en charge de nombreuses pathologies graves (traumatismes crâniens, tumeurs et malformations).
Ce qui nécessite une prise en charge pluridisciplinaire faisant appel à l’imagerie médicale, aux oncopédiatres et à l’anatomie pathologiquee », a souligné le Pr Bakhti. Et de préciser : « Nous insistons à cet effet sur l‘importance des réunions de concertation pluridisciplinaires. »
Elle a également mis l’accent sur la formation des médecins généralistes et des ophtalmologues pour justement améliorer le diagnostic et assurer une prise en charge précoce. Comme elle plaidé pour la prévention des accidents de la route et sur les lieux de travail pour réduire les traumatismes crâniens, qui représentent un sérieux problème de santé publique.
Abondant dans le même ordre d’idées, le professeur Lakhdar Guennan (neurochirurgien à l’hôpital Zmirli et secrétaire général de la SANC, a ajouté : « En moyenne, 80 consultations en urgence sont assurées et deux à trois opérations chirurgicales sont programmées chaque jour au niveau du service, sans compter deux à trois patients en observation. Ce qui constitue une charge de travail, en plus des patients suivis pour d’autres pathologies. »
Le Pr Guenan a précisé que les patients pris en charge pour des traumatismes crâniens et du rachis cervical causés par les accidents de la route ou du travail gardent souvent des séquelles et bénéficient de longues hospitalisations, avec toutes les complications que cela peut engendrer.
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