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El Watan | Algérie | 17/11/2019
Le président de la société algérienne de diabétologie, le professeur Mourad Semrouni, déplore l’absence d’une stratégie nationale de prise en charge du diabète de type 2. S’exprimant en marge du 21e Congrès national de diabétologie qui s’est tenu du 14 au 16 novembre, le Pr Semrouni s’est interrogé sur la dissolution du Comité nationale de lutte contre le diabète par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. « Ce comité ne s’est pas réuni depuis ne dizaine années et il a été dissous par l’ex-ministre, le Pr Hasbellaoui », a-t-il souligné.
Et de signaler qu’un seul document – une ébauche des bonnes pratiques pour la prise en charge du diabète de type 2 – a été élaboré mais jamais distribué aux professionnels de santé. « Depuis, beaucoup de choses ont changé en termes de prise en charge de cette maladie, qui est en forte progression en Algérie.
D’ailleurs, les données relatives à cette maladie ne sont pas toujours communiquées, notamment par les services de la Sécurité sociale, en ce qui concerne le nombre de malades traités afin d’évaluer la situation relative aux coûts directs et indirects, à l’évolution de la mortalité et autres paramètres », a-t-il indiqué.
Pour le Pr Semrouni, il est temps de lancer une réflexion sur la prise en charge du diabète de type 2, qui prend de l’ampleur d’année en année, dont la prévalence a atteint des proportions alarmantes. Une nouvelle stratégie s’impose à la lumière des grandes études menées à travers le monde et des dernières recommandations de différentes sociétés savantes internationales.
Il est question, selon lui, de définir et engager, à travers cette stratégie, des politiques adaptées aux personnes âgées et aux personnes à risque. Comme il est aussi primordial, a-t-il souligné, de « mettre ne place un consensus thérapeutique en fonction des moyens dont nous disposons, tout en tenant compte des derniers recommandations et les travaux publiées au niveau international.
Vu l’ampleur des complications du diabète au plan cardiovasculaire, il est urgent de réfléchir à ce consensus pour assurer une prise en charge. Pour ce faire, nous nous sommes concertés – les trois sociétés savantes, à savoir celles de cardiologie, de maladies vasculaires et de diabétologie – pour justement mettre en place un consensus thérapeutique adapté pour une meilleure prévention des complications cardio-vasculaires.
D’ailleurs, les thèmes du congrès portaient, entre autresv, sur ces complications telles que l’insuffisance cardiaque, le pied diabétique, la rétinopathie diabétique, etc. ». « Nous avons abordé également les nouvelles thérapies en diabétologie qui, en plus de leur effet métabolique glycémique, réduisent de façon spectaculaire le risque cardiovasculaire », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il est à noter qu’à l’ouverture des travaux du congrès, un vibrant hommage a été rendu au Pr Anissa Bouhadef, spécialiste en anatomie pathologie, décédée récemment.
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