Soixante à 70% des décisions médicales sont prises à partir d’un résultat issu d’un test de diagnostic biologique. De nouvelles méthodes axées sur la technologie de pointe offrent aujourd’hui des solutions qui rendent possibles des tests performants tels que les tests génétiques, la biologie moléculaire, etc. Des solutions de nouvelle génération sont ainsi proposées par un géant du diagnostic, à savoir Roche Diagnostic.

Ces données innovantes ont été présentées vendredi à Alger dans le cade de Roche Diagnostic Day à des biocliniciens, des oncologues, des spécialistes en anatomie pathologie (Anapath) et autres spécialités. « Ces innovations et ces nouvelles solutions, notamment des plateformes de diagnostic, des kits de test et le réactif impliquent effectivement la nécessité de former des techniciens et les personnels de laboratoire.

Notre objectif en commun avec le biologiste est bien sûr le patient pour lui offrir un meilleur diagnostic et un soin de qualité », a déclaré Mark Osewold, président de Roche Diagnostic France, à l’ouverture de cette première édition Roche Diagnostic Day.

L’objectif à travers cette journée, a souligné Mehdi Benhalima, directeur général Roche Diagnostic Algérie, est de répondre aux besoins des personnels dans la prise en charge des patients algériens, car il faut savoir que 60 à 70% des décisions médicales sont prises à partir d’un résultat de diagnostic biologique.

« Le développement des nouveaux dispositifs médicaux et leurs consommables permettent une meilleure optimisation, de l’efficience et une meilleure productivité avec une valeur économique. Ces nouvelles solutions permettent d’analyser de manière optimale et la sécurité du patient », a affirmé Mehdi Benhalima.

Ces solutions offrent de l’efficience opérationnelle, a indiqué Michel Guyon, directeur marketing Roche Diagnostic. « Face à l’augmentation des dépenses de santé, à la pénurie des personnels, au vieillissement des populations, il est important de se concentrer sur des solutions à meilleurs coûts. Roche Diagnostic consacre dans la recherche et développement du diagnostic 12% de son chiffre d’affaires par an.

Ce qui représente 1,2 milliard d’euros », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « Ces innovations permettront d’améliorer des performances grâce à des solutions intégrées et donneront une nouvelle orientation à votre laboratoire. »

En pratique, M. Guyon est revenu sur l’efficience opérationnelle en faisant référence aux tests biologiques dont des biomarqueurs qui ont révolutionné le diagnostic, notamment dans le diagnostic de l’IDM infarctus du myocarde, la pré-éclampsie chez la femme enceinte et en oncologie « pour lequel on peut réduire la complexité et offrir le bon traitement pour le patient à travers la thérapie ciblée », a-t-il signalé.

Et d’insister sur l’apport du diagnostic numérique (data). Un ensemble de solutions innovantes qui permettent de réduire les hospitalisations et les coûts liés aux soins des complications.