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Algérie presse service | Algérie | 04/11/2019
Alger - Le président de l'Académie algérienne de développement des sciences médico-légales, Pr. Rachid Belhadj a appelé, lundi à Alger, à l'élaboration de textes d'application accompagnant la nouvelle Loi sur la santé de 2018 afin "d'accélérer l'installation de la Haute Autorité de Santé (HAS)".
Intervenant lors d'une conférence de presse au forum du quotidien Echaab intitulée"la médecine et la loi" à la veille de la tenue du 3ème congrès de l'Académie, l'expert Rachid Belhadj a mis l'accent sur "l'impératif d'élaborer des textes d'application accompagnant la nouvelle Loi sur la santé parue au journal officiel en juillet 2018 et ce pour accélérer l'installation de la HAS" en tant qu'autorité indépendante que le professeur a qualifiée de "référence scientifique et juridique pour la résolution du problème d'erreurs médicales".
Pr. Belhadj qui occupe également le poste de chef de service de médecine légale au CHU Mustapha Pacha, a estimé que le laisser-aller et les erreurs relatives aux soins "ne sont pas encadrés à ce jour en Algérie mais pour la première fois et grâce à la nouvelle loi sur la santé, cet état de fait sera organisé et codifié après l'installation de la HAS".
Il a précisé à cet effet qu'en dépit des évolutions enregistrées dans les domaines de la formation et l'implication des concernés des organes de sûreté, cette spécialité souffre toujours du manque d'une formule médicale légale pour le juge afin de trouver des solutions aux citoyens et faire valoir leurs droits, appelant les secteurs concernés par ce volet "à renforcer la formation en faveur des magistrats, des avocats, des médecins et des paramédicaux avec l'évaluation périodique des données et l'actualisation des connaissances".
Après avoir déploré les dysfonctionnements dont pâtit le secteur de la Santé, tels que la fuite des cerveaux et des dépassements dans les pratiques du secteur privé, le manque flagrant enregistré dans les agents paramédicaux et dans l'organisation, Pr. Belhadj a insisté sur "l'impérative formation dans certaines spécialités qui connaissent une forte affluence, comme la chirurgie esthétique qui est exercée par des praticiens, dès qu'ils obtiennent un diplôme d'aptitude de l'étranger sans contrepartie du ministère de l'Enseignement supérieur".
Abordant la médecine alternative et l'automédication, le même expert a déploré " les risques médicaux auxquels est exposé le citoyen, à travers le recours à ces pratiques", au moment où la science et la technologie ont franchi de grands pas.
Parmi les spécialités de médecine où le patient est exposé à ces risques, l'expert a cité la gynécologie, l'obstétrique, l'ophtalmologie, la chirurgie esthétique et l'anesthésie-réanimation.
Il a, à cette occasion, relevé l'importance du 3e Congrès international de l'Académie algérienne de développement des sciences médico-légales, prévu les 5 et 6 novembre courant et auquel prendront par des experts étrangers, en sus des secteurs concernés, avec comme thème l'échange d'expériences et les derniers développements dans cette spécialité.
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