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Le quotidien d'Oran | Algérie | 16/10/2019
La réapparition de certaines de pathologies est due principalement au manque d'hygiène, a indiqué hier le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, Djamel Fourar. Ce dernier qui s'exprimait sur les ondes de la radio Chaîne 3 a assuré que la situation épidémiologique, en Algérie, se caractérise par un net recul, « voire l'élimination » de certaines maladies transmissibles, la persistance de certaines d'entre elles, reste, d'après lui, liée à un déficit d'hygiène du milieu.
Pour lui, le défi est représenté par des pathologies émergentes ou ré-émergentes, à l'exemple de la diphtérie, du botulisme, la peste, la grippe H1N1, auxquelles il ajoute la menace que constituent le coronavirus, la fièvre Ebola, la Dengue ou encore le virus Chikungunya.
Interrogé sur le système national de prévention, le Dr Fourar affirme que la démarche du ministère de la Santé est basée sur 26 programmes multisectoriels coordonnés de prévention, pour, dit-il, atteindre les objectifs liés à leur « élimination ou leur contrôle ». L'invité de la radio explique qu'un certain nombre de maladies, notamment d'origine hydrique, résultent souvent d'un laisser-aller d'entités communales, lesquelles n'assureraient pas convenablement l'assainissement du milieu dont ils ont la charge.
Il cite également les morts d'hommes constatées, chaque année, dans les régions du sud algérien des suites de l'absence d'action de lutte permanente que devraient engager les collectivités locales pour endiguer la prolifération de scorpions. Par ailleurs et s'exprimant sur l'apparition du moustique tigre en Algérie, l'invité de la rédaction de la Chaîne 3 reconnaît que le pays « n'est pas à l'abri » mais rassure toutefois sur l'absence de risque de maladies à l'exemple de la Dengue ou du Chikungunya.
A titre de précaution, il signale que le ministère de la Santé a activé des mesures préventives, en créant un comité d'experts chargé d'évaluer le risque de maladies susceptibles d'être transmises par les moustiques, appuyé par un plan de riposte. Commentant, d'autre part, la persistance de certaines maladies, à l'exemple de la rougeole ou de la rubéole, M. Fourar l'impute, notamment au refus de certaines familles à faire vacciner leurs enfants.
Z.M.
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