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El Watan | Algérie | 15/09/2019
A l’occasion de célébration de la Journée mondiale des lymphomes, célébrée le 15 septembre de chaque année, le cancer lymphatique, l’association Nour Doha, le Groupe d’Etude Algérien des Lymphomes (GEAL) et la Société algérienne d’hématologie et de transfusion sanguine ont organisé, hier à Alger, une journée de formation médicale continue au profit des médecins généralistes.
Cette maladie, qui se définit comme un groupe de cancers du système lymphatique, se présente sous deux formes différentes : les lymphomes non hodgkiniens et la maladie de Hodgkin.
Cette rencontre a pour but d’informer les praticiens généralistes sur l’importance du diagnostic précoce de cette maladie, a noté Pr Nadia Boujerra, coordinatrice nationale du Groupe d’étude algérien des lymphomes (Geal). « Ce qui permettra de prendre en charge les patients précocement et d’avoir de bons résultats, puisqu’il s’agit d’une maladie guérissable », a-t-elle insisté. Revenant sur tous les aspects relatifs aux formes, à l’histologie et à la prise en charge de la maladie, Pr Nadia Boudjerra, coordinatrice, a insisté sur l’importance du diagnostic précoce de cette maladie, qui se présente sous deux formes, le lymphome hodgkinien et non hodgkinien de types B ou T, qui permettra d’avoir de meilleurs résultats, car « il s’agit d’une maladie guérissable », a-t-elle indiqué, tout en relevant que les patients arrivent parfois à un stade avancé de la maladie avec des formes de lymphomes plus agressifs.
Ce qui représente les 60% des cas, alors que dans d’autres pays, cette proportion est de 30%. Ces cas nécessitent des hospitalisations, mais malheureusement le manque de lits dans les services d’hématologie pose un sérieux problème. « C’est pourquoi nous organisons ce type de rencontre afin de sensibiliser et informer les médecins généralistes ». « Nous demandons justement le caractère obligatoire de la formation médicale continue qui doit être instituée par le ministère de la Santé », a souligné la conférencière.
La coordinatrice du Geal appelle à la mise en place de moyens pour la généralisation des unités d’autogreffe, qui sont une alternative dans la prise en charge des rechutes des lymphomes agressifs, et de rappeler que l’incidence de cette maladie est de 3% pour l’année 2017. Pour ce qui est des traitements de base, un consensus thérapeutique est adopté pour ce type de maladie dans l’attente de l’enregistrement de nouvelles molécules a-t-elle ajouté.
Pour la présidente de Nour Doha, Mme Samia Gasmi, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des actions menées par l’association afin de faire connaître cette maladie, ses symptômes et sa prise en charge. « Notre objectif est le diagnostic précoce de la maladie pour que les patients puissent être pris en charge dès les premiers symptômes.
Et l’association apporte son soutien aux patients qui ne sont pas hospitalisés faute de places dans les structures hospitalières spécialisées. La maison d’accueil Nour Doha est justement là pour permettre à ces malades, surtout ceux qui arrivent du sud du pays, de poursuivre leur traitement sur place à Alger ». La présidente de l’association lance un appel aux pouvoirs publics pour développer les structures de prise en charge et offrir la possibilité d’hospitalisation aux patients.
Djamila Kourta
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